Le rugby, une histoire de famille depuis 20 ans

Par Joany Dufresne
Le rugby peut paraître violent en apparence, mais derrière ce sport de contact se cache une grande solidarité. C’est cette tradition d’entraide que s’efforce de poursuivre le Club de rugby Les Braves de Trois-Rivières depuis 20 ans. Mais pour ce faire, il est à la recherche de nouveaux membres.
Il n’y a pas de joueur vedette au rugby. Il y a que des coéquipiers prêts à tout pour la réussite de leur équipe et de ses membres. C’est ce qui fait la particularité de ce sport.
«C’est une famille. Ce n’est pas comme les autres sports où après la partie, tous partent chacun de leur bord. Au rugby, nous sommes unis. Si quelqu’un se bâtit une maison, nous allons tous aller l’aider. On ne s’attarde pas juste au rugby et c’est là que c’est plaisant, car on se regroupe en dehors du sport», mentionne Alexandre Veillette, joueur des Braves.
Cet esprit d’équipe se traduit aussi en présence de la formation adverse. Après les rencontres, qu’elles soient gagnées ou perdues, les deux équipes se réunissent pour célébrer.
«C’est un sport très "gentleman"», ajoute le porte-parole des Braves, Olivier Tousignant.
Le défi des Braves
Depuis 1993, plus de 430 joueurs sont passés par l’un ou l’autre des équipes masculine ou féminine des Braves de Trois-Rivières. Aujourd’hui, ils sont une quinzaine à évoluer pour la seule équipe de la Mauricie dans la Fédération de rugby du Québec.
Ces derniers aimeraient bien accéder un jour à une division plus forte soit la division 2. Pour ce faire, les Braves doivent avoir une équipe de réserve, qui évoluera dans la division 4. Ils doivent toutefois surmonter un grand défi pour y arriver: recruter de nouveaux joueurs.
«Le recrutement, c’est le plus gros défi. Tous les ans, c’est à recommencer. On garde toutefois un bon noyau», explique M. Tousignant.
S’il est aussi difficile d’enrôler de nouveaux joueurs, c’est en partie à cause du manque de structure au niveau collégial et universitaire. Il fut un temps, entre 1991 et 1997, où les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières possédaient une équipe masculine et féminine. Elles sont disparues depuis. Selon M. Tousignant, le retour de ces équipes et/ou l’ajout de formations au cégep pourraient permettre aux joueurs des écoles secondaires de poursuivre leur carrière plus longtemps jusqu’au niveau senior.
À l’occasion du 20e anniversaire du Club, les Braves aimeraient bien ranimer la flamme pour le rugby d’anciens joueurs qui pourraient se joindre à l’équipe réserve.
«On veut que les vétérans restent dans l’entourage des Braves pour former une grande famille, pour aider l’équipe à se renouveler et pour que le Club continue de vivre», conclut M. Tousignant.
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