Droit au but avec Marc-André Fleury

Par Joany Dufresne
Gagnant d’une Coupe Stanley et d’une médaille d’or aux Jeux olympiques, Marc-André Fleury connaît une belle carrière dans le hockey professionnel. De passage à Trois-Rivières, le gardien de but des Penguins de Pittsburgh nous en apprend plus sur sa vie d’hockeyeur.
À quelques semaines du début du camp d’entraînement des Penguins, que vas-tu faire du reste de tes vacances?
«Je vais beaucoup m’entraîner, puis passer du temps avec ma famille et mes amis.»
Quelle est la clé du succès pour réussir dans la Ligue nationale de hockey (LNH)?
«Ce qui m’a amené à la LNH, c’est ma détermination. Il faut toujours la garder, mais il est important de s’amuser.»
Quel est le meilleur conseil que tu as reçu?
«Le meilleur conseil que j’ai eu quand j’étais jeune, c’était de travailler fort dans les pratiques et dans les parties et de m’amuser. C’est ce que j’essaie de faire dans ma carrière.»
Avais-tu des idoles plus jeunes?
«Patrick Roy et Martin Brodeur étaient mes deux gardiens préférés. Je n’ai jamais eu la chance de les rencontrer (quand j’étais jeune). Je les regardais jouer à la télévision pour apprendre de ce qu’ils faisaient.»
Est-ce plus difficile pour un Québécois dans la LNH?
«Non. Il n’y a pas de discrimination envers les Québécois. Nous avons la chance de nous qualifier pour une équipe comme tout le monde. La clé, c’est de travailler fort.»
À quoi ressemble une journée type d’un joueur de la LNH?
Un jour de match, on a l’habitude de nous lever et de se rendre à l’aréna pour une pratique. Ensuite, on dîne avec des pâtes. Dans l’après-midi, on fait une sieste avant de retourner à l’aréna. On mange une collation avant la partie. Ça roule!»
Comment est Pittsburgh?
«Pittsburgh, c’est une ville de sports. Il y a du football, du baseball et nous (les Penguins). Tout le monde dans la ville est un partisan d’une équipe quelconque. Le centre-ville n’est pas aussi gros que celui de Montréal. La ville est entourée d’eau toutefois comme la métropole du Québec. Pittsburgh est très propre. Elle s’est beaucoup améliorée avec les années. C’est une belle destination pour les Québécois qui veulent s’y rendre.»
Est-ce que les partisans vous reconnaissent dans la rue?
«On se fait reconnaître beaucoup plus aujourd’hui qu’avant. Les gens sont gentils, très aimables et respectueux. Donc, c’est facile pour nous.»