Bilan de mi-saison des Aigles Can-Am: Que du positif!

Par Joany Dufresne
Au lendemain de leur 50e partie, l’heure est au bilan pour les Aigles de Trois-Rivières. Alors qu’elle en est qu’à sa première moitié de saison, l’organisation ne retient que du positif.
Les Aigles ne pourraient être plus satisfaits des débuts de leur première saison dans la Ligue Can-Am. Si les mauvaises conditions météorologiques ont retardé le commencement de celle-ci, elles ont permis à l’organisation de peaufiner quelques derniers détails.
«Est-ce que le 24 mai nous aurions été prêts? Oui. Mais je crois que le 28, nous l’étions encore plus», soutient la directrice générale, Marie-Christine Boucher.
Cette dernière se dit très heureuse du succès que connaît son équipe tant sur le terrain que dans les estrades. S’étant fixé un objectif de 1000 spectateurs par match, les Aigles affichent une moyenne d’assistance de 1300 personnes.
«Nous sommes vraiment satisfaits. Nous visions un total de spectateurs pour la saison entre 50 000 et 60 000. À la mi-saison, avec cinq parties annulées, nous frisons déjà les 30 000 spectateurs», explique Mme Boucher.
Elle ajoute que la communauté de partisans des Aigles est très forte et que le sentiment d’appartenance à l’équipe s’est bâti plus rapidement que prévu. Ce phénomène s’est d’ailleurs reflété sur la page Facebook des Aigles qui a rejoint plus de 3100 personnes en quelques semaines seulement.
Sondage
Il n’y a pas que les amateurs de baseball qui apprécient le travail de la formation trifluvienne. Dans un sondage obligatoire lors de chaque visite dans une ville, les autres formations de la Ligue Can-Am se sont dites extrêmement satisfaites de leur passage à Trois-Rivières.
Dans le but de maintenir la qualité et la stabilité à travers la ligue, elles ont noté les Aigles sur leur terrain, leur accueil, leur ville ainsi que les hôtels où elles ont logé et la nourriture qui leur a été offerte. «On a été vraiment bien côté. On se situe entre 90 % et 100 %, précise la directrice générale. Ce que ça nous envoie comme message, ce que nous sommes amplement de calibre pour faire partie de la Ligue Can-Am.»
Suivre l’exemple
Le retour du baseball professionnel à Trois-Rivières comportait de nombreux défis. Avec un budget d’exploitation de 1,2 M$ et une soixantaine d’employés à sa charge, l’organisation n’avait pas droit à l’erreur.
Afin de bâtir une franchise solide, les Aigles se sont inspirés d’une équipe qui connaît du succès depuis 1998; les Capitales de Québec. Depuis le jour 1 que les deux formations travaillent ensemble pour offrir aux Trifluviens une expérience des plus mémorables au stade Fernand-Bédard.
«Les Capitales sont un exemple pour nous en raison de la manière qu’ils ont bâti leur concept. C’est fabuleux ce qu’ils ont fait au cours de 15 dernières années. Nous avons une vision à long terme à Trois-Rivières et nous espérons être rendus où ils sont dans le futur», mentionne Marie-Christine Boucher.
Développer la relève
Aux yeux des administrateurs des Aigles, il est primordial pour une équipe sportive professionnelle d’avoir une structure de développement. C’est pourquoi ils se sont associés avec les Aigles junior et Baseball Mauricie, tout comme l’a fait Québec avec les Capitales junior.
Grâce à leur appui envers le baseball mineur, leur structure AA élite, l’Académie Les Aigles et les Aigles junior, les Aigles Can-Am ont développé une structure qui leur permet de développer des joueurs et des entraîneurs tout en les encadrant et les encourageant.
Ils espèrent contribuer à l’essor du baseball en Mauricie. Une partie des profits des Aigles sera d’ailleurs remis au baseball mineur à la fin de la saison.
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