Une première victoire éclatante

Par Nicolas Ducharme
Dès le début du camp d’entraînement des Aigles, le gérant Pierre-Luc Laforest a désigné Charlie Weatherby comme son as. Le lanceur l’a remercié de sa confiance, mardi, en offrant une performance sans faille pour permettre aux Aigles de remporter la première victoire de leur histoire.
Le vétéran de 34 ans n’a pas déçu lors du premier match de l’histoire des Aigles à domicile. Il est parvenu à espacer les six coups sûrs des Saints de Saint-Paul, eux qui n’ont marqué qu’un seul point, lors d’un gain de 10-1.
« Je n’étais pas confortable à mon premier match (à Québec). C’était froid et humide. Ce soir, j’ai pu envoyer beaucoup de prises et utiliser mon deuxième lancer. En arrière de moi, ma défensive a été incroyable et tout le monde a élevé son jeu », a souligné le lanceur partant.
Laforest n’a pas manqué de souligner le travail de Weatherby, qui a même insisté pour terminer la partie, une demande qui lui a été refusée par le pilote.
« Charlie est notre vétéran, celui qui donne le ton. C’était important de réussir cela à la maison. Ça ne lui tentait pas de quitter le monticule. Il m’a demandé de terminer la rencontre quelquefois, mais ce n’était pas le plan », a mentionné le gérant.
La victoire des Aigles est d’autant plus impressionnante qu’elle a été acquise face à l’une des meilleures formations de l’American Association of Professionnal Baseball lors de ce match inter-ligue.
« Lorsque j’ai vu que nos matchs de la fin de semaine étaient remis et que j’ai réalisé que notre première sortie à domicile serait contre les Saints, je me suis dit que ce ne serait pas un défi facile. De pouvoir gagner cette rencontre, devant nos partisans, c’est génial, parce qu’après tout, c’est pour eux que nous faisons ça », a rappelé le joueur de premier but des Trifluviens, Brett Flowers, qui a produit trois points, mardi.
Entrée réussie pour Steve Brown
Les locaux n’ont pas perdu de temps avant de se mettre au travail. Avec deux retraits au tableau en première manche, ils ont inscrit quatre points contre le lanceur Wes Romer. Le scénario parfait pour une équipe dont la confiance faisait défaut et qui n’avait pas joué depuis cinq jours.
« C’était la meilleure chose qui pouvait arriver. Le baseball, c’est un sport de momentum et de confiance. Nous avons sauté en avant dès la première manche et ça nous a enlevé beaucoup de pression », a analysé Laforest.
Le nouveau venu des Aigles, Steve Brown, a connu une soirée du tonnerre en donnant le ton à titre de quatrième frappeur. Il a récolté deux coups sûrs en trois présences, en plus de voler un but. C’est toutefois son attitude sur le terrain qui a semblé survolter ses coéquipiers.
« C’est pour cette raison que je suis allé le chercher. C’est un joueur très gentil, mais il a une attitude confiante sur le terrain. C’est contagieux et c’est bon pour une équipe qui ne se connaît pas encore », a indiqué Laforest.
Le deuxième match de la série aura lieu mercredi au stade Fernand-Bédard. Jeff Shields sera sur le monticule pour les Trifluviens et fera face à Luke Anderson pour les Américains.
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