Un duel au sommet

Par Nicolas Ducharme
La logique a été respectée. Les Patriotes de l’UQTR, champions de la division Est des Sports universitaire de l’Ontario, feront face aux Ravens de l’Université Carleton, deuxièmes, pour une place en finale de la coupe Queen’s.
Les Trifluviens ont le numéro de Carleton en séries éliminatoires. Les deux équipes se sont fait face à trois reprises lors des quatre dernières années. Les Patriotes ont toujours eu besoin de trois matchs pour l’emporter, dont deux fois en prolongation lors de l'ultime rencontre. Tous ces affrontements avaient eu lieu en demi-finale de section, alors que cette fois, ce sera pour une place au Championnat canadien.
Les vétérans de Carleton voudront sans aucun doute mettre un terme à cette séquence négative avant la fin de leur carrière universitaire. Les Ravens ont d’ailleurs connu du succès contre la troupe de Gilles Bouchard cette saison, en remportant deux des trois duels.
« Nous aurons droit à un bon défi. On a perdu le premier 2 de 3, on ne veut pas perdre le deuxième. Je m’attends à une série intense où il faudra être parfait offensivement et défensivement. Nous aurons besoin de 20 joueurs engagés pour gagner », a noté le pilote.
Samedi dernier, l’UQTR est venue à bout des Lakers de Nipissing par la marque de 8-3, éliminant les visiteurs en deux rencontres lors desquelles les Patriotes ont été dominants.
Une série physique
Les Ravens ont eu l’habitude dans les dernières années d’utiliser l’intimidation contre les Patriotes, particulièrement lors des matchs à Ottawa, où l’arbitrage est plus permissif.
Les choses pourraient bien être différentes cette année. Les Christophe Losier, Olivier Hotte et Antoine Quévillon, pour ne nommer qu’eux, ont distribué de nombreuses mises en échec lors des séries contre Ryerson et Nipissing.
« Dans tous les matchs, les gars ont montré qu’ils étaient capables d’imposer le respect et qu’ils avaient du caractère. Ce n’est pas un aspect qui m’inquiète. Peu importe l’adversaire, nous avons montré que nous n’étions pas intimidés », analyse Bouchard.
« On joue avec désir, ce qui n’était pas toujours le cas en saison. Nous avons de l’émotion et c’est ce qui nous fait gagner des matchs présentement. Ça se voit dans le visage des gars. Dans ce temps-là, c’est facile de finir nos mises en échec et de bloquer des tirs », souligne l’attaquant Tommy Tremblay.
La série s’amorcera ce mercredi à 19h30 au Colisée de Trois-Rivières avant de se déplacer à Ottawa, vendredi. Si un match ultime est nécessaire, il aura lieu dimanche, à 14h.
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