Les Estacades s'effondrent

Par Nicolas Ducharme
Tout allait si bien pour les Estacades. En avance 4-1 au début du deuxième vingt, ils se sont effondrés et ont permis aux Gaulois du Collège Antoine-Girouard de remporter une victoire de 5-4 en prolongation.
Comment expliquer cette débandade monumentale. Pourtant, les Trifluviens semblaient avoir porté le coup fatal aux visiteurs avec trois filets dans les six premières minutes de jeu du deuxième engagement, chassant le gardien Francis Lavallée de la partie.
Quelques minutes plus tard, les Estacades ont eu la chance de profiter d’un cinq contre trois pendant 1 min 37 secs, mais n’ont pu capitaliser. Il n’en fallait pas plus pour réveiller Antoine-Girouard.
« C’était un moment clé, mais nous n’avons pas été capables de marquer. Leur gardien a fait de bons arrêts même s’il n’était pas réchauffé. Ç’a été le tournant », a avoué le pilote trifluvien Frédéric Lavoie.
Les Estacades n’ont plus jamais été en contrôle, permettant aux Gaulois d’inscrire trois buts sans réplique avant la fin du troisième tiers, et ce, même si Samuel Montembeault multipliait les miracles dans la cage des locaux.
À l’image du match, les Maskoutains ont dominé la période de prolongation et Mathieu Ayotte a finalement réussi déjouer le portier trifluvien entre les jambières pour permettre aux Gaulois de s’emparer d’une avance de 2-1 dans cette série.
« One ne jouait pas mal, mais si Montembeault n’avait pas été là, on les aurait sortis après deux périodes. C’est une équipe qui travaille tout le temps, alors il faut profiter de nos chances et tirer plus », a analysé l’entraîneur-chef des vainqueurs, Martin Cadorette.
Des pénalités qui font mal
L’indiscipline aura été coûteuse pour les Estacades, qui ont permis aux Gaulois d’évoluer en avantage numérique à neuf reprises lors de cette rencontre. Même si les visiteurs n’ont pu capitaliser qu’à une seule occasion, les nombreuses séquences à moins d’un homme, dont une de cinq minutes, ont ralenti les Trifluviens.
« On s’en était bien tiré. Mais l’indiscipline lors des deux premières périodes nous est rentrée dans les jambes et les gars étaient brûlés, a souligné Lavoie. Jeudi, il faudra être plus disciplinés et resserrer la défense. Ils ont tiré 56 fois. Pourtant, je ne me souviens pas d’une partie où nous avons accordé plus de 32 lancers. C’était du jamais vu. La bonne nouvelle, c’est qu’en séries, tu regardes en avant et chaque match est nouveau. »
Le quatrième affrontement de la série aura lieu jeudi au Complexe sportif Alphonse-Desjardins.
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