Un retour serait difficile à Trois-Rivières selon l'ancien propriétaire

Par Joany Dufresne
Bien que l’ancien propriétaire des Draveurs, Claude Caron, se dit ouvert au retour de la Ligue junior majeur à Trois-Rivières, il est plutôt suspicieux quant au succès qu’aurait une équipe.
Ce n’est pas la première fois qu’un éventuel retour de la LHJMQ dans la cité de Laviolette est discuté relève Caron. Il croit toutefois que les intéressés doivent être prêts à déverser de bonnes sommes d’argent pour acquérir une concession.
« S’il y a du monde intéressé qui veulent investir, tant mieux! », dit-il.
La réalité de Trois-Rivières
Certains éléments sont néanmoins indispensables à l’arrivée d’une nouvelle équipe dont un nouvel aréna selon lui. Comme Shawinigan l’a démontré avec le Centre Bionest, les infrastructures compte pour beaucoup dans la balance.
« J’ai toujours prôné un nouvel aréna, car notre bâtisse est désuète », affirme-t-il en se référant au Colisée de Trois-Rivières.
La nouvelle concession devra aussi faire face à la réalité de la ville. Trois-Rivières a connu son lot d’équipes sportives au cours des dernières années. Ce n’est cependant pas la totalité d’entre elles qui ont connu du succès. Il ne suffit que penser à l’hippodrome et au club école de l’Impact de Montréal, L’Attack, pour ne nommer que ceux-ci. Bien que l’offre et la diversité soient présentes sur le plan sportif, la demande n’y est pas.
« Trois-Rivières a toujours été un marché difficile pour les équipes de hockey de même que les autres sports, rapporte Caron. Il y a des bonnes équipes, mais la foule ne répondait pas. »
Deux équipes, une région
Le retour des Draveurs nuirait définitivement aux Cataractes aux dires de l’ancien propriétaire. Assistant régulièrement aux parties des Cats, il atteste rencontrer près d’une centaine de partisans trifluviens dans les gradins de Shawinigan. Des amateurs qu’il croisait au Colisée auparavant.
Sur le plan économique, plusieurs commanditaires ont décidé de soutenir Shawinigan au départ des Draveurs en 1992.
« Dans une petite région comme la nôtre, ce n’est pas facile. La situation économique est difficile. On ne peut pas se partager le territoire », conclut-il.
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