Jean-Simon Deslauriers accroche ses patins

Par Nicolas Ducharme
Pressenti comme le futur quart-arrière des Screaming Eagles du Cap-Breton, le défenseur trifluvien Jean-Simon Deslauriers en a surpris plus d’un, jeudi, lorsqu’il a pris la décision de mettre un terme à sa carrière.
L’année dernière, Deslauriers avait été repêché en première ronde par l’équipe située en Nouvelle-Écosse. À sa première saison, il a disputé 45 parties et amassé six points. Cependant, il a vu son temps de jeu diminuer dans les neuf rencontres auquel il a pris part cette saison.
« Je m’attendais à ce qu’on me confie plus de responsabilités. Je n’ai pas joué beaucoup cette année et ça m’a porté à réfléchir. Je n’avais plus de plaisir à jouer au hockey. J’ai perdu la passion pour ce programme qu’est la LHJMQ. Mais je vais continuer d’aller jouer au hockey à la patinoire par exemple », explique-t-il.
Au-delà de son temps de jeu, c’est sa réussite scolaire qui l’inquiétait au plus grand point. À Sydney, il était forcé d’étudier à distance, ce qui ne lui plaisait guère.
« Ça ne se compare pas avec l’école en compagnie d’un vrai professeur. En plus, nous sommes toujours en déplacement. Pour l’école, c’est un gros zéro. Mes notes sont importantes, puisque c’est mon plan B si je n’ai pas de chance dans le hockey. »
Bien évidemment, la décision de l’ancien des Estacades a surpris la direction des Screaming Eagles et son directeur général, Pierre Roux, qui a tenté d’accommoder l’arrière. Mais rien à faire, Deslauriers avait besoin d’une pause. Il est maintenant de retour à Trois-Rivières avec sa famille.
« Il était surpris de mon choix, mais il a respecté ma décision. De toute façon, il n’avait pas vraiment le choix », a-t-il laissé savoir.
Un retour à Noël ?
Même s’il est serein avec sa décision, Deslauriers ne tourne pas le dos à un possible retour dans la LHJMQ après le temps des fêtes. Une transaction qui l’enverrait avec une équipe plus près de son domicile lui permettrait de poursuivre ses études dans un cégep et ainsi trouver une solution à ce qu’il identifie comme son problème.
« Je ne ferme pas la porte. L’équipe et moi allons-nous recontacter avant Noël pour voir si j’ai changé d’idée. Un échange pourrait être possible », a-t-il révélé.
Si tel est son choix, le téléphone situé dans le bureau de Roux devrait sonner à quelques reprises durant cette période.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.