Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le lock-out en faveur de la LNAH

durée 09h51
26 septembre 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Nicolas Ducharme
TROIS-RIVIÈRES - 

La Ligue nationale de hockey étant en lock-out, vers quel circuit se tourneront les amateurs de hockey pour les prochaines semaines, et peut-être mois ? La Ligue nord-américaine de hockey, et le Caron et Guay de Trois-Rivières, pourraient-ils en profiter ?

Lors du dernier lock-out de la LNH, en 2004-2005, le circuit québécois avait vu sa popularité exploser. Aux quatre coins de la province, les arénas étaient remplis de partisans en quête de leur sport national. Par exemple, à Québec, le Colisée attirait davantage de spectateurs pour un match de la LNAH que pour la LHJMQ.

Qu’en sera-t-il cette année ? Le propriétaire du Caron et Guay, Léo-Guy Morrissette, constate déjà une différence.

« On sent qu’il y a plus d’intérêt, mais au chapitre de la vente de billets, il n’y a pas une différence marquée. Pour l’instant, le lock-out est récent. Il va falloir attendre et voir ce qui va se passer par la suite. »

Le coloré homme d’affaires croît qu’un lock-out pourrait être très bénéfique pour le circuit, afin de faire découvrir son produit aux partisans qui l’ont fui lorsque les meilleurs joueurs de la planète ont renfilé leurs patins.

« À l’époque, ce n’était pas le même genre de hockey. Il était beaucoup plus axé sur la rudesse. Aujourd’hui, c’est du vrai hockey. La ligue a énormément changé et les gens pourront le constater », affirme-t-il.

Le commissaire de la LNAH, Michel Godin, abonde dans le même sens.

« On ne souhaite pas que le conflit s’étire dans la LNH, mais il y a une fenêtre qui s’ouvre pour nous, que ce soit du côté de l’intérêt des médias ou des partisans. Nous voulons les attirer pour qu’ils puissent découvrir notre produit. »

Il serait difficile pour le Caron et Guay d’attirer moins de spectateurs cette saison que l’année dernière, où elle a maintenu une moyenne de 700 entrées aux guichets. Toutefois, Morrissette a toujours martelé que les choses reviendraient à la normale en 2012, une fois que l’année « mémoriale » des Cataractes de Shawinigan serait du passé.

Début des hostilités

Le Caron et Guay lancera son calendrier pré-saison samedi, alors qu’il recevra la nouvelle équipe de la LNAH, les River Kings de Cornwall. Les Trifluviens disputeront six matchs lors de cette période avant d’amorcer leur saison régulière le 19 octobre, à domicile, face au HC Carvena de Sorel-Tracy.

« J’ai hâte que ça commence. Nous allons tout de même avoir quelques changements à faire d’ici au début, surtout pour ce qui est des joueurs de moins de 26 ans. On travaille là-dessus », déclare Morrissette.

Les équipes doivent avoir dans leur formation six joueurs de moins de 26 ans en tout temps. Le gardien de but Jean-Christophe Blanchard, qui fait partie de cette catégorie, ne sera finalement pas avec le Caron et Guay cette saison.

« Avec mon travail, j’allais manquer la moitié des matchs. Je ne trouvais pas ça correct pour mes coéquipiers », a expliqué le principal intéressé, qui évoluera pour Sherbrooke dans la Ligue de hockey senior élite des Cantons-de-l’Est.

Non aux lock-outés

Lors du lock-out de 2004-2005 de la Ligue nationale de hockey, la LNAH avait accueilli cinq joueurs du circuit Bettman, soit Donald Brashear, Marc-André Bergeron, Mathieu Biron, Sébastien Caron et Sébastien Charpentier. Cette année, il sera totalement impossible pour les formations de faire l’embauche d’un joueur de la LNH.

Effectivement, les équipes ont voté un règlement interdisant la venue de hockeyeurs ayant joué une partie dans la LNH l’an dernier, ou qui y sont sous contrat cette saison.

 « C’est une décision qui est économique. Le marché de la LNAH est très différent de ce qu’il était à l’époque, où il n’y avait pas de plafond salarial. Des équipes avaient une masse salariale de 30 000 $ par semaine, alors qu’aujourd’hui, le maximum est de 5 800 $. De plus, c’est un produit qui est temporaire que nous ne pourrons pas conserver. Les personnes qui seraient tassées par des joueurs de la LNH, je ne suis pas certain qu’ils voudront revenir dans le circuit. Il y a une question de respect là-dedans », souligne le commissaire de l’organisation québécoise.

Le propriétaire du Caron et Guay, Léo-Guy Morrissette, se souvient bien de la folie qui avait emporté la LNAH. Celui-ci explique qu’une autre raison qui a poussé la ligue à mettre en place le règlement est que les sommes requises pour assurer le contrat d’un joueur de la LNH, en cas de blessure, sont énormes.

« Marc-André Bergeron nous appartient, mais ça nous coûterait tellement cher le faire jouer, il n’y a pas un club qui embarquerait là-dedans. Un joueur de sa trempe, ça coûterait environ 30 000 $ pour assurer son salaire. On ne peut pas augmenter le prix des billets pour ça. »

Bergeron s'est d'ailleurs informé dans les derniers jours à savoir s'il était possible pour lui de revêtir l'uniforme trifluvien durant le lock-out. Il a reçu une fin de non recevoir de la part du club. En 2004-2005, il avait pris part à 10 parties avec le Caron et Guay avant de s’expatrier en Suède.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 16 septembre 2025

Une nouvelle aire de jeux d'eau à Sainte-Émilie-de-l'Énergie

C’est en compagnie d’une quarantaine d’Émélinois que la préfet de la MRC de Matawinie, Isabelle Perreault et le maire de Sainte-Émélie-de-l’Énergie, Martin Héroux, ont procédé à l’inauguration officielle des jeux d’eau émélinois le jeudi 11 septembre autour d’un repas festif. Le maire a réitéré son enthousiasme face à l’intégration des jeux d’eau ...

Publié le 9 septembre 2025

Près de 3 300 participants ont relevé les 18e Défis du Parc

Du 5 au 7 septembre, le parc national de la Mauricie a reçu près de 3 300 participants dans le cadre de la 18e année des Défis du Parc. Cyclistes, coureurs et marcheurs se sont succédé sur les routes et sentiers. «Voir l’énergie, la joie et le dépassement des participants année après année me remplit de fierté. Les Défis du Parc, c’est ...

Publié le 4 septembre 2025

La découverte de la nature de la Mauricie accessible sans voiture

Depuis le début de l’été, et jusqu’au 18 octobre, il est possible de découvrir des sites récréotouristiques de la région de la Mauricie sans dépendre d’une voiture, grâce au projet pilote Nature sans voiture qui facilite l’accès avec un service de navettes et le déploiement de stations de vélos à assistance électrique (VAÉ).  Le ...