Steve Bégin doit patienter

Par Agence QMI
Le conflit de travail dans la LNH arrive à un bien mauvais moment pour le Québécois Steve Bégin, qui attendait avec impatience de participer à un essai avec les Flames de Calgary.
«Je le prends dur à cause de ma situation particulière, a déclaré l'attaquant québécois, sur les ondes de la chaîne TVA Sports, mercredi. Je n'ai pas joué l'an passé et j'ai été opéré à la hanche en janvier.
«J'ai travaillé tellement fort depuis, jusqu'à faire deux ou trois entraînements par jour, tout ça pour en arriver à un lock-out.»
De prime abord, on sent une teinte de découragement dans le discours de l'ancien joueur des Canadiens de Montréal. Bégin s'empresse d'ajouter qu'il demeure positif, pour une raison bien précise.
«Je crois que ça va se régler assez rapidement, au mois d'octobre d'après moi. On dira que je suis très positif, mais c'est dans ma nature. Ne vous en faites pas, ça va se régler.»
Difficile d’aller en Europe
Comble de malheur pour Bégin, il fait partie des joueurs qui ne peuvent pas se trouver une niche facilement dans les ligues européennes d'élite. Les équipes n'ont souvent droit qu'à deux ou trois joueurs «étrangers» dans leurs effectifs. Les vedettes sont primées dans une telle situation.
«Ces gars-là vont garder la forme et vont être prêts à leur retour, à la fin du lock-out», a-t-il estimé.
Âgé de 34 ans, Bégin sait que la suite de sa carrière dépend partiellement de l’éventuelle évaluation qui sera faite de lui par les Flames. D'autres vedettes dans la quarantaine, comme Daniel Alfredsson ou Teemu Selanne, pourraient quant à eux annoncer leur retraite avant le retour du hockey de la LNH, comme Vincent Damphousse, Mark Messier et Scott Stevens l'avaient fait en 2004-2005.
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