« Ce n’est pas toujours à nous de céder» -Marc-André Bergeron

Par Nicolas Ducharme
Le conflit de travail dans la Ligue nationale de hockey ne semble pas prêt de se régler. Une situation frustrante pour le trifluvien Marc-André Bergeron, qui a bien hâte que les deux parties s’entendent.
« Je suis très déçu. Je suis un joueur de hockey et ce que j’aime faire, c’est mon travail. On s’entraîne tout l’été, on est en forme mais le hockey ne semble pas vouloir recommencer. C’est frustrant, mais en même temps, la dernière fois, nous avons donné beaucoup et ce n’est pas toujours à nous de céder. Nous sommes deux groupes et nous faisons partie du succès (de la ligue). Nous avons droit à notre part du gâteau et je suis très à l’aise de la manière que l’Association des joueurs gère la situation. On se doit de tenir notre bout », explique l’arrière du Lightning de Tampa Bay.
Même si les hockeyeurs de la LNH ne semblent pas être sur le point d’enfiler leurs patins, Bergeron prendra la route de la Floride dans les prochains jours, puisque ses enfants doivent amorcer leur année scolaire. Il serait donc peu probable de le voir évoluer avec le Caron et Guay de Trois-Rivières, comme ce fut le cas en 2004-2005, en cas de lock-out.
« Les enfants ont commencé l’école, alors je ne pourrai pas être ici. Je vais peut-être aller jouer en Europe si jamais la saison n’est pas lancée. Je vais tout de même me donner un peu de temps et je ne m’envolerai pas pour l’Europe dès le 15 octobre. Je me verrais aller rejoindre un ami (dans une équipe). J’en ai parlé à Vincent Lecavalier et aussi à certains de mes amis qui sont déjà là-bas. Je ne voudrais pas être seul dans une équipe. »
Contrairement au dernier lock-out de la LNH, Bergeron voit une différence majeure entre le travail de Bob Goodenow, à l’époque, et de Donald Fehr, aujourd’hui.
« Il est excellent. Nous sommes très bien informés et je reçois des lettres chaque jour. Chaque semaine, nous avons une conférence téléphonique à propos de la marche à suivre. Je trouve que le processus est meilleur qu’en 2004. C’est une très bonne chose, en espérant qu’on s’entende et que la saison commence. Si on manque les deux premières semaines du camp d’entraînement c’est correct, mais pas une partie de la saison. »
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