« C’était magique » - Marie-Ève Nault

Par Piel Côté / Agence QMI
Alourdie d’une médaille de bronze, la joueuse de soccer trifluvienne Marie-Ève Nault n’est pas tout à fait redescendue de son nuage et les dizaines de partisans qui l’attendaient à l’aéroport Jean-Lesage de Québec, lundi, ont tout fait pour la laisser au septième ciel avec un accueil chaleureux et bruyant.
« Je me souviens qu’avec mes parents, je regardais les Jeux olympiques et je rêvais d’y aller. C’était magique », a livré l’athlète qui ne devait originellement pas jouer le rôle d’une partante.
« Les deux premiers matchs, la préparation était complètement différente. J’allais au match sans pression, seulement pour voir jouer mes coéquipières, mais quand j’ai su que j’allais jouer, c’était totalement différent. La concentration et la pression ont pris le dessus, mais j’en ai profité pleinement », a assuré la joueuse, à sa sortie de l’avion.
Prise dans une controverse, car une frappe américaine a touché son bras dans la surface de réparation lors de la demi-finale contre les États-Unis, Nault a toutefois mentionné ne plus en vouloir à l’arbitre centrale chargée de ce match.
« Je ne lui en veux pas, c’est arrivé dans le moment, mais il fallait vivre ça pour être en mesure de remporter le bronze par la suite. »
Père nerveux
Tout au long du match pour la médaille de bronze, Bernard Nault est demeuré sur le bout de son siège. « J’étais très nerveux, mais quand on manque des chances comme la France en a eu, ça finit par jouer contre nous », a témoigné le papa de la première médaillée mauricienne de l’histoire.
Celui-ci a soutenu qu’il a toujours su que sa fille aurait un grand rôle dans les Jeux de Londres. « J’avais une intuition. Elle a fait tellement d’efforts pour revenir après sa fracture subie l’an dernier en jouant avec un chien. Elle a parfaitement suivi ce que lui disait sa physio et elle est revenue cet hiver avec l’équipe. »
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