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La filière trifluvienne plus en santé que jamais

durée 09h55
3 août 2012
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Par Nicolas Ducharme
TROIS-RIVIÈRES - 

La région de Trois-Rivières a toujours été reconnue pour être une pépinière de pilotes automobiles et elle le prouve encore puisque pas moins de 11 des 54 pilotes ayant pris part à une épreuve de la Canadian Touring Car Championship cette année sont de la région.

Comment expliquer le nombre si élevé de pilotes automobiles dans la région ? Il ne fait aucun doute que le Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R) y est pour beaucoup, puisqu’il s’agit d’un des arrêts majeurs du calendrier de la série qui s’étend aussi en Ontario.

Selon le pilote et chroniqueur automobile Jacques Deshaies, il n’existe aucun autre endroit aussi fertile en coureurs automobiles que la Mauricie.

« Je n’ai pas vu d’autres endroits où il y en avait autant pour le ratio de la population. Et pourtant, j’ai coursé sur des circuits comme Le Mans, Road Atlanta et Sebring. Le GP3R à tellement d’histoire qu’il y a eu un effet boule de neige. »

Pour le « Doc » Jocelyn Hébert, l’aspect temporaire du tracé y joue pour beaucoup. « Ils sont plusieurs à dire qu’un jour, ils vont courir au GP3R. C’est un objectif pour ces gars-là. À la différence de Tremblant, le circuit de Trois-Rivières n’est pas permanent. Il n’y a qu’un événement par année ce qui crée beaucoup d’intérêt. »

Depuis 1967, des millions de spectateurs, jeunes et moins jeunes, ont assisté au GP3R. Si certains ont décidé de commencer leur carrière le plus rapidement possible après être tombés dans la « potion magique », d’autres ont caressé ce rêve plus longtemps. C’est le cas de Paul Dargis, qui s’est lancé dans l’aventure à 39 ans.

« Le GP3R a sensibilisé tous les gens de Trois-Rivières à la course automobile. J’ai vu ma première course à l’âge de 10 ans et je n’en ai pas manqué un depuis. Si ce n’avait pas été du GP3R, peut-être que je ne me serais peut-être pas autant accroché à cet univers. C’est inscrit dans les mœurs de la ville. »

Une ambiance différente ?

Avec 11 pilotes de la région, règne-t-il une ambiance de fraternité sur le circuit ? Les opinions diffèrent à ce sujet. Une chose est certaine, sur la piste, personne ne se laisse d’espace.

« C’est comme au hockey. Quand le match est fini, tout le monde prend une bière. C’est le même principe », souligne Hébert.

De son côté, Luc Lesage soutient que le fait qu’il existe trois catégories dans la série permet aux pilotes de la région de ne pas échanger de la peinture trop fréquemment, et ainsi de ne pas créer de rivalités.

Ce dernier ne croit toutefois pas qu’on verra un jour une écurie toute mauricienne.

« C’est incongru d’avoir deux voitures de la même série un à-côté de l’autre. Les courses, c’est une affaire de secrets. »

Tout de même, plusieurs pilotes ont avoué qu’il n’est pas rare de voir un Trifluvien en aider un autre lorsque celui-ci éprouve des problèmes avec sa voiture. Comme quoi hors de la piste, la bonne entente règne.

 

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