Lennox Lewis impressionné par Simon Kean

Par Agence QMI
LONDRES – Le plus grand boxeur de l’histoire au Canada a esquissé un sourire, mercredi, en redescendant les marches du ExCel Arena, site du tournoi de boxe des Jeux olympiques de Londres.
«Qui est ce poids lourd canadien», a demandé Lennox Lewis, l’ancien champion du monde des lourds né au Royaume-Uni et formé comme boxeur à Kitchener en Ontario.
«Est-il bon?», s’est-il encore interrogé.
Lewis faisait référence à Simon Kean, un athlète de Trois-Rivières qui mesure 6’6’’ et pèse 245 lb, qui venait de battre par décision le Français Tony Yoka en faisant preuve d’une hargne peu commune.
Lewis a ensuite demandé des nouvelles de Mary Spencer, l’Ontarienne trois fois championne du monde. Cette dernière combattra la semaine prochaine pour le Canada.
Lorsqu’on lui a raconté l’imbroglio dans lequel elle a été impliquée, et qui a bien failli lui coûter sa place aux Jeux olympiques, quand on lui a indiqué que seulement trois places avaient été allouées au Canada, Lewis s’est dit chagriné pour le recul encaissé par l’unifolié ces dernières années en dépit de l’élan positif insufflé par le directeur du programme Daniel Trépanier.
«C’est dommage, a-t-il poursuivi. Le club que j’avais démarré va très bien encore aujourd’hui, mais peut-être que l’intérêt dans le reste du pays diminue.»
Lewis a fait carrière à une époque où les Canadiens obtenaient des médailles aux olympiades. Mais, il faut l’avouer, c’était plus facile dans cette période de pouvoir obtenir des laissez-passer.
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