La Ligue Can-Am se rapproche de Trois-Rivières

Par Nicolas Ducharme
La venue d’une équipe de baseball de la ligue Can-Am n’a jamais semblé aussi possible que maintenant. L’organisation des Aigles de Trois-Rivières pense déjà à l’identité du futur entraîneur de l’équipe, et ce, même si la recherche d’investisseurs n’a pas encore donné de résultats concrets.
«Je pense que c’est fait à 90 %, a lancé Frédéric Lajoie, vice-président marketing et communications pour l’organisation qui a ses pénates au Stade Fernand-Bédard. Je me garde une marge de manœuvre pour ne pas décevoir le monde et moi-même. »
Ainsi, plusieurs discussions auraient été entamées avec de potentiels investisseurs, dont deux originaires de l’extérieur. Lajoie préfèrerait tout de même bâtir une équipe avec des hommes d’affaires locaux.
L’année dernière, un groupe qui incluait l’ancien lanceur des ligues majeures Éric Gagné était venu bien prêt d’amener une équipe en Mauricie. Toutefois, la disparation du Rox de Brockton était venue anéantir les efforts des Trifluviens.
« C’était la meilleure décision possible. Ça nous a donné 18 mois de plus pour préparer notre montage financier », souligne Lajoie.
Ce dernier révèle que depuis, plusieurs personnalités ont été approchées, dont le hockeyeur Maxime Talbot, qui s’est montré intéressé avant de se retirer de l’aventure. Le joueur du Lightning de Tampa Bay et Trifluvien Marc-André Bergeron a aussi été rencontré, lui qui est un ancien joueur de baseball des Aigles, sans résultat positif.
« J’ai toujours espoir de le voir embarquer. C’est un gars qui est très impliqué socialement », a avoué le vice-président.
Achetez maintenant, payez plus tard
Il faut dire que la Ligue Can-Am a grandement facilité la recherche d’investisseurs pour les hommes de baseball de Trois-Rivières. Plutôt que de demander la somme habituelle de 350 000 $ pour l’obtention d’une concession d’expansion, le circuit en recherche d’équipes permettra plutôt d’allonger les paiements à raison de 75 000 $ par année pendant quatre ans.
« C’est moins risqué pour un investisseur. Si jamais ça ne fonctionne pas et que nous fermons les livres après une année, c’est seulement 75 000 $ qui est perdu, plutôt que 350 000 $ », a mentionné Lajoie.
« Avec ces conditions, s’il n’y a pas de baseball de la Ligue Can-Am à Trois-Rivières l’année prochaine, il n’y en aura jamais. »
Un coup de main des Capitales
Il n’y a pas que la Ligue Can-Am qui souhaite la venue d’une équipe à Trois-Rivières. Même les Capitales de Québec sont impliqués dans l’aventure et ont offert leur aide aux Aigles. Leur propriétaire, Jean Tremblay, était de passage en Mauricie récemment pour rencontrer un investisseur potentiel.
« Je ne vends pas le dossier en disant que la personne va faire de l’argent. Au mieux, elle va rentrer dans son investissement. Personne ne fait de l’argent avec la Can-Am et il ne faut surtout pas le voir ainsi. À Québec, c’est avant tout un succès communautaire et familial. Je suis positif pour Trois-Rivières et je crois que la ville n’a jamais été aussi près d’obtenir du baseball professionnel. »
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