Les Patriotes se moquent des Ravens
Les Patriotes se sont fait un malin plaisir à ridiculiser les joueurs des Ravens. Sur la séquence, le défenseur Olivier Hotte est en discussion avec le défenseur Kyle Stanley. Trois-Rivières le 22 février 2012. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
L'intensité de la rencontre a donné lieu à une prise de bec entre Tommy Tremblay et Michael Folkes. Trois-Rivières le 22 février 2012. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI

Par Nicolas Ducharme
Les Patriotes de l'UQTR n'ont fait qu'une bouchée des Ravens de Carleton lors du premier match de leur série deux de trois avec une victoire de 8-1 au Colisée de Trois-Rivières.
Les visiteurs n'ont jamais été dans le coup. À la surprise de plusieurs, ils ont été dominés physiquement par la plus petite équipe que sont les Patriotes. Après avoir pris l'avance 1-0 en début de rencontre, les Ravens ont vu l'UQTR démolir le gardien Ryan Dube avec huit filets sans réplique.
Les attaquants Olivier Donovan et Jean-Sébastien Breton ont récolté trois points dans la victoire alors que le défenseur Emmanuel Boudreau s'est fait complice de deux buts. Du quatrième trio, Billy Lacasse a encore livré un solide effort en plus de faire scintiller la lumière rouge à deux reprises.
« Wow !, s'exclamait l'entraîneur Jacques Laporte. Mais nous devons tourner la page. Peu importe le pointage, ça doit avoir le même effet sur les joueurs. Nous allons avoir un défi de taille là-bas puisque ce sera une tout autre game, puisque le système d'arbitrage est bien différent. Nous avons bien fait ce soir et mis la barre haute, mais nous allons devoir élever notre jeu d'une coche. »
Tout au long de la rencontre, les Trifluviens n'ont pas été intimidés par la taille des visiteurs. Ils ont plutôt imposé leur rythme grâce à plusieurs bons coups d'épaules.
« Nous avons eu quatre matchs contre eux cette saison pour nous préparer à leur jeu physique. Nous savons que nous avons des joueurs capables de s'impliquer physiquement. Personne n'aime être frappé, alors nous nous sommes dit, pourquoi être sur la défensive quand nous pouvons imposer le tempo », soulignait Tommy Tremblay après la rencontre.
Johnston sans mots
Après la rencontre, l'entraîneur Marty Johnston était sans mots pour expliquer la performance des siens.
« Je pense qu'ils ont joué un très bon match et ils ont offert un meilleur effort que nous l'avons fait. Ils étaient mieux préparés que nous. Je n'ai pas d'excuses, ils étaient la meilleure équipe », a-t-il fini par avouer.
Fait à noter, ce n'était pas l'excellent Matthew Dopud qui était devant le filet des Ravens pour cette rencontre. Le pilote Marty Johnston n'a pas voulu expliquer les raisons de cette absence, mais on parlerait d'une blessure dans le cas du gardien, lui qui était assis au bout du banc.
De plus, la fatigue pourrait être une des raisons de ce gênant revers des visiteurs. Après l'avoir emporté en deuxième prolongation à Toronto dimanche soir, ils ont dû retourner à Ottawa dans la nuit avant de prendre la route de Trois-Rivières aujourd'hui, ce qui laisse bien peu de temps pour établir des stratégies lors des entraînements.
La profondeur paye encore
Décidément, les troisième et quatrième trios des Patriotes s'avèrent être une pièce très importante du casse-tête des séries éliminatoires de la troupe de Jacques Laporte, alors que les joueurs qui les composent ont amassé six points dans cette rencontre.
La combinaison Tremblay, Lévesque et Gravel a encore effectué un solide travail en défensive pour permettre à Guillaume Nadeau de ne pas être inquiété par les tirs de l'enclave des Ravens.
Jean-Sébastien Breton n'avait que de bons mots pour le support que ces six joueurs offrent aux deux gros trios de la formation.
« Vous n'avez pas idée à quel point ils nous enlèvent de la pression. Je n'aime pas parler de numéro de lignes, mais présentement, tous les trios sont offensifs et défensifs. Tout le monde se donne au travail. Il y a vraiment un bel esprit d'équipe. »
La série se poursuivra samedi 15h du côté d'Ottawa. Parions que les Ravens seront affamés dès le début de la rencontre. L'UQTR devra freiner ce tsunami si elle espère l'emporter et accéder à la finale de division contre le gagnant de la série McGill-Ottawa.
D'ailleurs, les Redmen se sont payé toute une frousse mercredi soir. Tirant de l'arrière 3-0, ils ont orchestré une remontée pour battre les Gee Gees 5-3.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.