Les équipes devront entrer dans les années 2010

Par Nicolas Ducharme
Le président de la LNAH, Michel Godin sait que la tâche est énorme pour son organisation afin de ramener les foules dans les arénas. Pour ce faire, la ligue devra entrer dans les années 2010.
Alors que la LHJMQ est de plus en plus visible dans les médias québécois, la LNAH traîne de la patte. « Il faut trouver un moyen d'attirer les foules. Il y a un important travail de marketing à faire », avoue Michel Godin.
Il faut dire que certaines équipes n'ont pas encore pris le tournant des années 2010 en termes de marketing. Pendant plusieurs années, elles ont compté sur les forums virtuels pour faire leur promotion. Mais aujourd'hui, ces endroits ne sont fréquentés que par les quelques mordus du club et ne permettent pas d'attirer de nouveaux amateurs.
À l'inverse, la LNAH est presque totalement absente des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, ce qui n'aide sûrement pas.
Il faut aussi noter l'absence de vidéos promotionnelles sur le site web de la ligue, contrairement à celui de la LHJMQ. À vrai dire, les seules séquences de jeu disponibles se retrouvent sur YouTube, et, bien souvent, il s'agit de vidéos de combats. Rien pour aider à changer la réputation de la ligue.
Michel Godin aimerait bien voir la naissance d'un projet de webdiffusion de matchs sur Internet. Mais l'argent manque. « L'aspect web est très dispendieux et nous n'avons pas les moyens. Ça coûterait 16 000 $ pour une production web professionnelle et 40 000 $ pour la télévision. »
Mais en fin de compte, l'argent restera toujours le nerf de la guerre pour augmenter la popularité de la ligue. « Lorsque tu n'as plus à te soucier de l'aspect financier, tu peux développer ton produit. Sinon, c'est un aspect qui te trotte toujours dans la tête », explique-t-il.
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