Huit faux Marc-André Bergeron sur Facebook, le vrai souhaite que ça cesse

Par Jonathan Roberge
La cote d'amour du public à l'endroit de Marc-André Bergeron est grande depuis son passage chez le Canadien de Montréal. Certains tentent d'en tirer avantage sur les réseaux sociaux en se faisant passer pour lui. Au moins huit faux comptes Facebook ont été découverts sur Internet, dont un bien actif dans la région de Trois-Rivières.
Il y a des Marc-André Bergeron en civil, des hockeyeurs dans l'uniforme du Canadien de Montréal et plus récemment, un compte où l'image est celle du Trifluvien dans l'uniforme du Lightning de Tampa Bay.
C'est à s'y méprendre. Les intrus utilisent l'ensemble des informations personnelles de leur victime, comme leur date de naissance, des photos qui semblent personnelles et réussissent bien souvent à devenir ami Facebook avec d'autres personnalités publiques. Mais attention, ceux-ci sont parfois aussi de faux comptes montés de toutes pièces pour créer l'illusion parfaite.
François Charron, dont la réputation n'est plus à faire lorsque l'on parle des technologies Web, s'est penché sur la question. Les procédures pour faire désactiver les comptes frauduleux sont souvent longues et décourageantes.
«Il faut trouver le bon formulaire à l'intérieur de toutes les pages Facebook et ça, ce n'est pas évident. Facebook ne réagit malheureusement pas toujours très rapidement. Si cette première phase n'a pas fonctionné, on doit demander à plusieurs personnes d'aller signaler ce compte. C'est vraiment à la guerre, comme à la guerre», explique François Charron, l'éditeur du site Web francoischarron.com.
Rejoint par L'ÉCHO, le vrai Marc-André Bergeron s'est dit surpris de voir autant d'individus usurper son identité Facebook. Il était toutefois au courant qu'une personne, qu'on soupçonne de la région de Trois-Rivières, s'implique activement sur une fausse page depuis quelques semaines.
«Ce qui n'est pas légal, au sens de la loi, c'est la supposition de personne. Pour que la police nous coure après, il faut toutefois qu'en plus de prendre son identité, on tente de faire du tort à cette personne ou obtenir un gros avantage personnel», renchérit l'expert Web.
N'allez toutefois pas penser que les intrus sont complètement à l'abri de la justice. S'il est prouvé que du harcèlement, de l'intimidation ou des libelles diffamatoires ont été faits à partir de ce faux compte, des accusations criminelles et des peines d'emprisonnement peuvent être imposées.
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