Le Caron et Guay défait les Marquis dans le tumulte
Yann Poirier a inscrit les premiers et cinquièmes buts de son équipe. Trois-Rivières le 4 décembre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Les joueurs du Marquis n'ont pas hésité à s'en prendre à ceux du Caron et Guay. Trois-Rivières le 4 décembre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
C'était la journée des toutous dimanche au Colisée. Trois-Rivières le 4 décembre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
PJ Corsi et Luis Tremblay en sont venu aux coups lors du troisième engagement. Trois-Rivières le 4 décembre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Sean McMorrow s'en est pris verbalement à Carl Fleury lorsque les bancs se sont vidés. Trois-Rivières le 4 décembre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Il ne restait que huit secondes au cadran lorsque les bancs se sont vidés. Trois-Rivières le 4 décembre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI

Par Nicolas Ducharme
Le Caron et Guay a très bien terminé sa fin de semaine de travail avec une deuxième victoire en autant de sorties. Dimanche après-midi, les Bleus ont remporté leur duel face Marquis par la marque de 5-1 au Colisée de Trois-Rivières. La partie s'est terminée dans le tumulte alors qu'un les bancs des deux formations se sont vidés.
Il faut dire que le Caron et Guay l'a eu plutôt facile dimanche. Après avoir disputé une bonne première période, les Marquis ont fermé les machines. Aucun effort, aucune intensité, mis à part lors des arrêts de jeu. Tout au long du match, les matamores des Marquis ont tenté d'intimider les plus petits joueurs trifluviens, sans succès.
Alexandre Jacques a connu un excellent match pour les locaux. Son but en deuxième période, lorsqu'il s'est échappé alors que le Caron et Guay se défendait à moins d'un homme, a été le tournant du match.
Yann Poirier a aussi bien paru. Le petit attaquant a réussi les premiers et cinquièmes buts de son équipe. Kevin Asselin et Maxime Desruisseaux ont été les auteurs des deux autres filets. Quant à lui, le capitaine Marc Beaucage a récolté trois passes.
Indisciplinés, les Marquis ont dû se défendre à moins d'un homme à plusieurs reprises en troisième période, ce qui a anéanti leurs chances de retour.
Grabuge en fin de troisième
Les derniers moments de la partie ont été ponctués de multiples gestes disgracieux. Francis Charrette y est tout d'abord allé d'une corde à linge à l'endroit du défenseur Maxime Ouimet qui a été sonné sur le jeu. Les bancs ont bien failli se vider sur la séquence.
Sean McMorrow a aussi tenté de danser avec plusieurs joueurs trifluviens, sans succès.
Puis, lors de la dernière minute de jeu, plusieurs joueurs ont jeté les gants à la suite d'un violent coup de bâton de Luis Cloutier sur Yann Poirier. Il n'en fallait pas plus pour que les Marquis, qui disposent d'une équipe bien plus imposante que le Caron et Guay, vident leur banc. Celui des Trifluviens a (timidement) fait de même.
Plusieurs combats s'en sont suivi, et Sénèque Hyacinthe en a même profité pour s'en prendre au soigneur du Caron et Guay. Après quelques minutes, les deux équipes ont retraité à leur vestiaire respectif puisqu'il ne restait que huit secondes à ce duel.
Lygitsakos se vide le cœur
Après la rencontre, le pilote du Marquis, Dean Lygitsakos, ne s'est pas fait prier pour donner son opinion.
« Nous, on agit, on ne parle pas. Les joueurs ne l'ont pas pris de voir la première unité en avantage numérique sur la glace alors que c'était 5-1. C'est la faute de Carl Fleury ce qui s'est passé ce soir. Il prétend connaître le hockey, mais ses joueurs se moquent de lui à longueur de semaine. »
Lygitsakos prétend avoir tenté de retenir ses joueurs au banc, mais sans succès. « Carl Fleury et Léo-Guy Morrissette ont mis leurs joueurs en danger. Pour eux, l'important, c'est qu'il y ait du monde dans les estrades. Les joueurs récoltent ce qu'eux ont semé. On ne se fera pas écœurer par personne. »
Le principal intéressé n'a pas hésité à répondre à celui qui dirigeait le Caron et Guay la saison dernière. « C'est de valeur qu'un clown comme Dean soit encore dans cette ligue. [.] Il y a beaucoup de ses joueurs et de ses anciens joueurs qui rient de lui. Qu'il commence par gérer son carré de sable, il n'en aura pas de reste. Je n'ai aucun respect pour lui. »
L'assistant entraîneur, Pat Lacelle, n'a pas hésité à en rajouter. « Carl a totalement outcoacher le gros Dean ce soir. »
Pas de doute, la guerre n'est pas terminée entre ces deux organisations.
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