Le prochain Phil Mickelson?

Par Jonathan Roberge
Un jeune golfeur de Saint-Célestin fait tourner bien des têtes. Âgé de sept ans seulement, Jean-Philippe Parr s'apprête à participer à deux compétitions d'envergure mondiale, à Miami et Las Vegas.
Jean-Philippe joue au golf depuis l'âge de 4 ans. Sa passion est née en 2008, alors qu'il résidait en Floride.
«Quand j'allais à l'école, on passait tous les jours devant un terrain de golf. Je m'arrêtais pour les regarder jouer. J'avais envie de le faire moi aussi», souligne le jeune prodige.
Beaucoup trop fort dans sa catégorie d'âge, le jeune golfeur dispute généralement ses rondes avec des joueurs plus âgés que lui. La situation sera toutefois différente, du 17 au 19 décembre prochain, alors qu'il se frottera aux meilleurs joueurs au monde à l'occasion de la Classique de golf Doral Publix de Miami.
Cette compétition regroupera environ 700 joueurs d'âges juniors, dont 12 dans la catégorie des 7 et 8 ans.
Le plaisir avant tout
Trop souvent, les parents exercent une grande pression sur leur enfant lorsqu'il parvient à se démarquer dans un sport. Ce n'est absolument pas le cas de la famille Parr qui continue de voir le golf comme un jeu avant tout.
«On continue à avoir le plaisir dans la chose. L'ampleur que ça prend, on ne le voit pas. On y va une journée à la fois. On s'en va jouer là-bas et on verra après. On ira peut-être plus loin, mais pour l'instant on s'amuse. C'est à Jean-Philippe que reviendront les décisions»
Chez la famille Parr, la passion de Jean-Philippe est rassembleuse. Tout le monde suit de près les prouesses du jeune garçon.
«On en profite pour faire une activité familiale, on peut voyager à travers ça. Il va pouvoir se faire de nouveaux amis sur le circuit et en famille, on vit des moments agréables», souligne son père Jean-Sébastien.
Le protégé du professionnel Luc Boisvert passe beaucoup de temps sur les terrains. Heureusement, l'école primaire Vision de Trois-Rivières, une institution privée trilingue, a une grande ouverture au niveau des compétitions sportives.
«Pour les prochaines années, il n'y a pas de problème pour Jean-Philippe. La directrice est très ouverte à nous faire un programme spécialement pour Jean-Philippe s'il doit s'absenter plus souvent qu'à son tour pour des tournois de golf», raconte sa mère Véronique Leblanc.
Après sa participation à la Classique Doral qui se tiendra en décembre, Jean-Philippe peaufinera sa préparation en vue du tournoi des maîtres mondial junior qui se déroulera à Las Vegas en juillet prochain.
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