Lapierre-Lemire aurait aimé faire mieux

Par Nicolas Ducharme
Malgré une récolte de deux médailles, la nageuse du club de natation Mégophias et des Patriotes de l'UQTR, Caroline Lapierre-Lemire, aurait aimé faire mieux lors des Jeux panaméricains disputés à Guadalajara au Mexique.
Comme la compétition se déroulait tôt dans la saison, Lapierre-Lemire n'avait que cinq semaines de nage dans le corps avant de s'envoler vers le Mexique. « Je voulais faire une meilleure performance. C'était important pour moi de réaliser d'excellents temps. Mais après les relais, ça m'a sauté au visage que ce ne serait pas possible. »
Puisqu'il s'agit d'une année olympique, la nageuse a préféré prendre congé cet été pour être à son meilleur lors des sélections qui auront lieu à Montréal en mars prochain.
Tout de même, la nageuse, pour qui il s'agissait d'une première compétition internationale, est de retour à Trois-Rivières avec une médaille de bronze acquise lors des relais 4X 100m style libre et une d'argent qu'elle a obtenu grâce à sa participation lors de l'épreuve du 4X 100m quatre nages.
De plus, elle s'est classée au troisième rang lors de la finale B au 50m et au deuxième rang dans la finale B au 100m.
Une expérience importante
Cette participation aux Jeux panaméricains a permis à Caroline Lapierre-Lemire d'acquérir une expérience considérable. « C'est vraiment une belle compétition. C'est énormément stressant et la foule est en délire chaque jour. Que tu le veuilles ou non, tu veux bien faire. C'est une pression que tu te mets toi-même. »
De plus, cette compétition lui a permis de s'exercer dans une piscine de 50 mètres, ce qui est rarement possible à cette étape de la saison et qui pourrait l'aider pour le reste de l'année.
Parmi les souvenirs qu'elle retire de son passage à Guadalajara, la gentillesse que lui ont témoignée les Mexicains l'a marqué. « Le monde aime vraiment les Canadiens. Quand nous marchions autour du complexe, les gens nous arrêtaient pour prendre des photos avec nous. »
De retour à Trois-Rivières, l'athlète de 21 ans devra rapidement retomber sur la terre ferme. « J'ai trois examens et un travail à faire cette semaine à l'université. Une chance que ça tombe sur la semaine de relâche sinon ça aurait été difficile. »
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