Gênant
Les Patriotes ont disputé une de leur pire rencontre depuis longtemps samedi après-midi face aux Badgers de Brock. Ils se sont inclinés 6-2. Trois-Rivières le 15 octobre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI
Le Badger Sean Jones est resté étendu sur la surface glacée pendant de longues minutes à la suite d'une mise en échec d'Emmanuel Boudreau. Ce dernier a été expulsé de la rencontre. Trois-Rivières le 15 octobre 2011. NICOLAS DUCHARME/L'ÉCHO DE TROIS-RIVIÈRES/AGENCE QMI

Par Nicolas Ducharme
Gênant serait le qualificatif idéal pour décrire la rencontre entre les Patriotes de l'UQTR et les Badgers de Brock disputée samedi après-midi. Gênante la qualité du jeu des locaux, qui ont perdu 6-2; gênante la performance des officiels, mais surtout, gênante la quantité de coups disgracieux qui se sont donnés durant les 60 minutes de ce match.
Commençons par la performance de la troupe de Jacques Laporte. C'est à se demander si les Patriotes avaient oublié que la rencontre débutait à 14h alors qu'ils ont accordé trois buts en première période. Pourtant, Brock n'a rien d'une puissance de la ligue. Les joueurs ont d'ailleurs montré signe de désespoir à plusieurs reprises dans la rencontre. Force est d'admettre qu'ils n'étaient tout simplement pas prêts pour ce duel.
Les Badgers ont même réussi à chasser le gardien Vincent Lamontagne avec un quatrième filet sans réplique à la moitié du deuxième engagement. « C'est un match qui s'est joué en deux temps. En première période, il nous manquait de synchronisme, de coordination et de tout. En deuxième période, on s'est défoncés, mais ça n'a pas donné les résultats », analysait Jacques Laporte après la rencontre.
Les Patriotes ont bien tenté d'effectuer une remontée avec des buts de Pierre-Luc Lessard, à 13 minutes de la deuxième et de Maxime Gravel, tôt en troisième. Brock sont toutefois revenu à la charge avec des filets de Kevin Christmas, en avantage numérique, et de Josh Schram, à moins d'un homme. C'en était fini des locaux.
Festival du coup vicieux
Ce qui a aussi retenu l'attention durant cette rencontre, c'est le nombre de coups disgracieux que se sont échangées les deux formations. Que ce soit les bâtons au visage, les coups de poing après le sifflet ou les mises en échec douteuses, la partie s'est transformée en spectacle digne de la Ligue nord-américaine de hockey, les combats en moins.
Il faut dire que l'officiel de la rencontre, Dominic Tessier, a rapidement perdu le contrôle du match. Les Ontariens ont profité de 10 avantages numériques alors que les Patriotes ont évolué à plus d'un homme à 12 reprises. La rencontre a rapidement dégénéré et les officiels se sont mis à appeler toutes les fautes, même celles qui n'en était pas.
D'ailleurs, c'est un juge de ligne qui a appelé une pénalité majeur et une expulsion de partie à Emmanuel Boudreau pour avoir frappé Sean Jones par-derrière. Pourtant, le geste ne semblait pas mériter une telle sanction. Il faut croire que c'est plutôt le résultat de la séquence qui a pesé lourd dans la balance, la victime étant restée au sol pendant plusieurs minutes. « Pour moi, ça ne méritait pas un cinq minutes. En plus, il risque une suspension », notait Jacques Laporte après la rencontre.
Les Patriotes pourront se reprendre dès mercredi alors qu'ils se frotteront aux Stingers de Concordia mercredi à 20h30.
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