Du sang bleu, blanc, rouge chez les Cats
Par Jonathan Roberge
Depuis quelques mois, les Cataractes recherchaient activement une personne pouvant assurer le rôle de directrice générale des ventes, du marketing et des opérations. Une personne aux reins solides et qui saura relever le défi colossal de gérer LA saison qui pourrait entrer dans l'histoire. Ils croient avoir trouvé cette perle rare. dans la cour du Canadien de Montréal.
Native de Trois-Rivières, Marie-Christine Boucher revient à la maison. Celle qui a œuvré pour la plus prestigieuse formation sportive au Canada durant 12 ans a décidé de briser sa routine et occuper des fonctions de directrice générale dans un marché qu'elle connait bien.
Impliquée dans les cérémonies du centenaire du Canadien et dans différents évènements aux profits de la Fondation des Canadiens pour l'enfance, elle ne pourra qu'apporter une structure meilleure aux Cataractes en prévision du tournoi de la Coupe Memorial et des festivités qui l'entourent.
«J'ai la chance d'obtenir un poste à mon image. Ce boulot me passionne et je compte m'impliquer rapidement. Je sais que le sentiment d'appartenance est déjà très fort à Shawinigan, mais je veux vraiment mettre l'accent sur la région entière. On doit renforcer notre image de marque», opine-t-elle.
Un chemin tracé à l'avance
À l'âge de six ans, Marie-Christine a commencé à suivre son père dans les arénas. Entraîneur-chef des Gee-Gees de l'Université d'Ottawa, directeur général puis ensuite dépisteur professionnel, Michel Boucher a préparé sans le savoir le futur de sa fille.
«J'ai parcouru des milliers de kilomètres avec lui pour regarder du hockey. Sans le vouloir, ça m'a permis de développer un réseau de contacts qui me suit encore aujourd'hui. Je souhaitais devenir physiothérapeute, mais les évènements m'ont conduit jusqu'ici», explique-t-elle.
Des contrats aux Jeux du Québec, puis aux communications des Patriotes de l'UQTR lui ont ouvert les portes chez Hockey Québec. Lorsqu'elle a pris les commandes du Centre d'excellence de Hockey Canada, son futur a basculé.
«C'est là que j'ai compris que je souhaitais vraiment gagner ma vie de cette façon. Le Canadien m'a approché et j'ai travaillé pour eux les 12 dernières années», raconte la Trifluvienne qui amènera certainement des idées nouvelles chez les Cataractes.
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