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Éviter les débordements

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12 septembre 2011
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Par Nicolas Ducharme

(Trois-Rivières) Un entraîneur de la Ligue nord-américaine de hockey peut-il être contre les bagarres au hockey ? Il semblerait que non. Le pilote du Caron et Guay, Carl Fleury, y voit même une utilité stratégique.

La LNAH se vante depuis longtemps d'être la ligue la plus « tough » du monde. Mais depuis quelques années, le circuit Godin a tenté de réduire le nombre de combats et, particulièrement, les multiples débordements qui ont été amplement documentés dans les médias.

De son côté, Carl Fleury ne pourrait pas être plus en harmonie avec cette philosophie. « Je suis en accord avec les batailles. Mais il ne doit pas y avoir de débordements. Une bagarre peut être un élément stratégique du match. Si la rencontre est terne, un bon combat peut créer un tempo et un revirement de situation. Les bagarres doivent être faites entre personnes qui se respectent. À ce niveau-là, je crois que nous avons un bel équilibre.»

Toutefois, Fleury n'est pas de ceux qui encouragent les combats arrangés. Ces duels pourraient presqu'être tenus entre quatre câbles tellement ils sont prévisibles. « Le produit de notre ligue ce sont des bons combats, mais aussi des joueurs talentueux. »

Obligé de se battre

En plus d'être entraîneur, Fleury détient une bonne expérience de joueur derrière la cravate. Après une bonne carrière dans la LHJMQ, il a évolué pendant six ans dans l'East Coast Hockey League, où il a accumulé les points, mais aussi les maux de jointures. Se sentait-il obligé de jeter les gants ? « C'est certain ! Premièrement, quand tu arrives à un endroit où personne ne parle français, tu pars avec deux prises contre toi. Si tu ne frappes pas, c'est ta troisième. Je jouais sur une troisième ligne alors je n'avais pas de chance de me prouver. Il faut que tu amènes quelque chose sinon le premier gars qui va arriver va prendre ta place. Chaque joueur a son utilité dans l'équipe. »

Vu cette situation, les bagarres devraient-elles être abolies pour empêcher les joueurs de se sentir obligés de jeter les gants ? Le pilote du Caron et Guay croît qu'une telle interdiction créerait d'autres problèmes. « Si on enlève les bagarres, il va y avoir un plus grand nombre de coups salauds. On le voit dans plusieurs ligues. »

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