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Bagarres: la LHJMQ a fait ses devoirs selon les directeurs généraux

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12 septembre 2011
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Par Jonathan Roberge

(Shawinigan) Les décès de Wade Belak, Derek Boogard et Rick Rypien, trois hommes forts de la LNH, ont relancé l'éternel débat des bagarres au hockey. À écouter les directeurs généraux de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, les bagarres ont toujours leur place dans le sport. C'est plutôt la façon de les encadrer qui devient importante.

«Le débat est rendu bien au-delà du hockey. Les substances que les joueurs prennent pour être plus performant et les joueurs qui sont employés uniquement dans un rôle de bagarreur, heureusement, ça ne touche pas notre ligue. Il y a plusieurs années peut-être, mais aujourd'hui, tu ne peux pas jouer dans la LHJMQ uniquement pour te battre», explique Martin Mondou des Cataractes de Shawinigan, qui se dit donc en faveur des bagarres «d'émotions».

Aujourd'hui, une nouvelle réglementation est appliquée afin d'éviter toute forme de cirque. Terminé les gardiens qui en viennent aux coups ou encore, deux hommes forts qui s'étudient durant plusieurs secondes, patinant en cercle avant de lancer le premier jab.

«On doit enrayer les bagarres gratuites et prévue à l'avance. À Baie-Comeau, on sensibilise les joueurs à faire attention à la manière de le faire, mais reste que les bagarres sont une partie omniprésente du jeu», souligne Steve Ahern du Drakkar.

La sécurité des joueurs

La LHJMQ s'est également assurée que les joueurs qui décident tout de même d'en venir aux coups le fassent de façon sécuritaire.

«Si l'on regarde tous les sports physiques de contacts et les sports de combats comme la boxe, il n'y a pas de problème, tant que c'est bien géré. Je pense que la ligue a fait ses devoirs en punissant sévèrement les agresseurs et en protégeant les joueurs qui décident de se battre d'un consentement mutuel», renchérit-il.

À Val-d'Or, Mario Carrière n'a pu qu'applaudir les nouvelles démarches prises par la ligue.

«Je pense notamment au règlement qui empêche un joueur d'arracher le casque protecteur de son adversaire. C'était probablement le point le plus important à étudier. Un joueur peut subir des blessures très sérieuses s'il chute sur la glace sans son casque. Aujourd'hui, les combat sont bien réglementés et ça évite qu'il y ait du folklore.»

La saison dernière (2010-2011), la LHJMQ a conservé une moyenne de 0,78 combats par match. Il s'agit d'une augmentation de 20% par rapport à l'année précédente, mais d'une diminution de 37% par rapport à la saison 2004-2005.

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