Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pour les syndiqués affiliés à la CSN

Deux autres journées de grève dans les CPE de la Mauricie et du Centre-du-Québec

durée 10h26
14 octobre 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Jean-Francois Desbiens
email
Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) syndiqués à la CSN et à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS– CSN) de la Mauricie et du Centre-du-Québec sont en grève aujourd’hui et demain pour augmenter la pression sur le gouvernement et obtenir une amélioration de leurs conditions de travail.

Après avoir manifesté devant leurs établissements respectifs ce jeudi, les travailleuses et travailleurs se rendront à Québec vendredi pour participer à un grand rassemblement qui culminera devant l’hôtel du Parlement du Québec.

« Nous assistons à un véritable exode des travailleuses et travailleurs de CPE, qui quittent le réseau en grand nombre pour aller travailler dans d’autres domaines, déplore Suzy Gaillardetz, présidente du syndicat régional des travailleuses et travailleurs en CPE du Cœur du Québec - CSN. Malheureusement, malgré les belles paroles, le gouvernement ne semble pas reconnaître le sérieux de la situation puisque les offres déposées jusqu’à présent sont nettement insuffisantes pour aider à retenir les gens dans le réseau. »

Les 11 000 travailleuses et les travailleurs des CPE affiliés à la CSN se sont dotés d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été.

Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre dernier, mais devant le peu de progrès réalisé à la table de négociation, les représentantes et représentants des salarié-es jugent que ces deux autres journées supplémentaires étaient nécessaires.

« Nos membres ont voté en faveur de la grève à 98 %. Elles sont au bout du rouleau et prêtes à se battre bec et ongles pour se faire respecter, explique madame Gaillardetz. Pendant ce temps, la partie patronale se pointe à la table, non seulement avec des offres financières insuffisantes, mais avec des demandes de reculs inacceptables qui risquent de pousser encore plus de travailleuses vers la sortie. C’est ahurissant ! »

Demandes

Les travailleuses et travailleurs revendiquent notamment une augmentation salariale équitable pour tous les titres d’emploi.

Une technicienne en service de garde scolaire, par exemple, gagnait 29,05 $ l’heure au maximum de l’échelle salariale (avant la négociation du secteur public) contre 25,15 $ pour une éducatrice en CPE alors qu’elles ont la même formation collégiale. 

Les membres demandent également des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants, dont ceux à besoins particuliers, ainsi que le respect en tout temps des ratios pour la sécurité des tout-petits.

Elles veulent aussi du temps pour la préparation du dossier de l’enfant et pour la gestion de la cuisine.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 12h00

Protection des enfants: Québec tarde à suivre les recommandations du rapport Laurent

Lenteur, incohérence, manque de transparence: le comité de suivi de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (CSDEPJ) est inquiet des actions du gouvernement pour mieux protéger les enfants du Québec. Cette semaine marque le triste anniversaire, il y a cinq ans, du décès de la fillette de Granby dans des ...

29 avril 2024

Le vaccin contre le zona sera offert gratuitement aux 75 ans et plus

Le vaccin contre le zona sera offert gratuitement aux personnes âgées de 75 ans et plus à partir du 1er mai, a annoncé dimanche le cabinet du ministre de la Santé, Christian Dubé, par voie de communiqué.  Le vaccin visant à prévenir la maladie causée par la réactivation du virus de la varicelle était déjà offert gratuitement aux personnes de 80 ...

29 avril 2024

La hausse du coût de la vie, plus brutale pour les moins nantis

La hausse du coût de la vie a été plus brutale pour les moins nantis au cours de la dernière année. Le revenu nécessaire pour «vivre dignement» a augmenté plus rapidement que la progression de l’inflation, selon une étude de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS). «La marge de manœuvre des personnes en situation de ...