Une entente a été trouvée entre la direction et le syndicat
Centre hospitalier : seize infirmières en sit-it contre le TSO
Par Salle des nouvelles
Seize infirmières de Trois-Rivières ont fait un sit-in samedi en fin d'après-midi au centre hospitalier affilié universitaire régional (Chaur), pour protester contre le temps supplémentaire obligatoire (TSO).
Au début du quart de travail de soir, l'unité dans laquelle elles travaillaient comptait quatre infirmières auxiliaires en moins, mais une infirmière clinicienne en surplus, selon le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ).
Les infirmières qui terminaient leur quart de travail de jour ont refusé de rester en temps supplémentaire volontaire. On leur a donc imposé du temps supplémentaire obligatoire.
Entente
Celles qui devaient travailler pendant la soirée ont refusé de le faire dans ces conditions de sous-effectifs. Les infirmières qui devaient rester et celles qui devaient commencer leur quart de travail se sont alliées et ont fait un sit-in vers 16 h, afin de dénoncer la situation.
La direction de l'établissement et le syndicat qui représente les infirmières se sont rencontrés et en sont venus à une entente qui a permis le retour au travail des infirmières peu avant 19 h. Ils ont fait appel à une infirmière d'une autre unité.
Les autorités de la santé affirment qu'il n'y a pas eu d'impact pour les usagers. Une chose est certaine : cela fait longtemps que le TSO imposé aux employés du CIUSSS est dénoncé par le Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec (SPS-FIQ), qui représente notamment les infirmières, et le Syndicat du personnel paratechnique des services auxiliaires et de métier du CIUSSS MCQ (SPPSAM-CSN), qui représente entre autres les préposés aux bénéficiaires.
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