Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

92 % des Québécois sont favorables au don d'organes

Transplant Québec s'engage à sensibiliser la population à sa cause

durée 09h00
21 février 2019
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles
Selon une étude (sondage Web) réalisée par la firme Léger en octobre 2018 sur les perceptions et connaissances sur le sujet du don d'organes*, pour le compte de Transplant Québec, 9 Québécois sur 10 (92 %) sont favorables au don d'organes.
 
Ce sont 70 % des répondants qui accepteraient de faire don de leurs organes et affirment avoir pris des mesures concrètes afin de faire connaître leurs volontés, ce qui représente 54 % de tous les répondants. Les actions mentionnées sont d’avoir signé l’autocollant de consentement sur la carte d’assurance maladie (88 %) et le fait d’avoir parlé du sujet avec leurs proches (69 %).
 
Pour Transplant Québec, ce sondage réalisé auprès de 1 515 Québécois, provenant de l'ensemble des régions du Québec, permet de connaître les perceptions et connaissances sur le sujet du don d'organes. Les résultats de ce sondage mettent plus que jamais en lumière l’importance de démystifier et de continuer à promouvoir le don d’organes auprès des Québécois.

 

« Transplant Québec et ses partenaires travaillent à rendre l'information accessible à un maximum de citoyens. Nous irons encore plus loin en lançant au printemps une campagne de communication à la grandeur du Québec qui a pour objectifs d’accroître les connaissances sur le don d’organes et d’inciter les citoyens à partager formellement leurs volontés avec leurs proches. Cette campagne vise aussi à accroître le nombre d’inscriptions des Québécois au registre de consentement au don d’organes et de tissus de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) ou de la Chambre des notaires du Québec. Le don d’organes sauve des vies et nous voulons que chaque citoyen puisse être encore plus touché par la cause et passe à l’action maintenant », a déclaré M. Louis Beaulieu, directeur général de Transplant Québec.

 

Quelques faits saillants du sondage Web 2018

 

- La quasi-totalité des répondants (94 %) estiment qu'entreprendre des démarches pour faire connaître leurs volontés signifie pour eux la possibilité de sauver des vies à leur décès. Ce geste leur permet aussi de prendre conscience qu'ils (ou un de leurs proches) pourraient avoir un jour besoin d'une transplantation (92 %) et dans une grande proportion (88 %), les rend fiers; 

- Plus de 8 répondants sur 10 (85 %) évaluent correctement qu'il y a pénurie d'organes par rapport aux besoins; 

- Près de 8 Québécois sur 10 (77 %) accepteraient de faire don de leurs organes à leur décès et 71 % disent connaître les démarches à entreprendre pour faire connaître leurs volontés; 

- Parmi les personnes qui ont pris des mesures pour faire connaître leurs volontés, un tiers d’entre elles n’en ont pas parlé à leurs proches. De ce nombre, 37 % trouvent que cela ne concerne pas leurs proches, 29 % refusent de dire pourquoi ils ne l’ont pas fait et 11 % indiquent ne pas savoir comment s’y prendre; 

 
Quelques faits saillants du sondage Web 2018 (suite)

 

- Un mythe persiste : près de 5 personnes sur 10 (44 %) croient à tort qu’il existe une limite d'âge pour faire un don d'organes. Dans les faits, de plus en plus d'organes provenant de donneurs âgés sont transplantés avec succès, offrant ainsi des années de vie additionnelles aux receveurs. Le plus vieux donneur avait 92 ans et il a donné son foie; 

- La majorité des répondants au sondage (81 %) surestiment largement le nombre des personnes susceptibles de devenir donneurs potentiels à leur décès. Dans les faits, un peu plus d’une personne sur 100 (1,4 %) qui décèdent à l'hôpital est un donneur potentiel. Il s’agirait d’un maximum de 450 personnes par année au Québec qui peuvent devenir donneurs d'organes, lorsque toutes les conditions médicales et légales sont réunies, à chaque fois. C’est pourquoi il est si important que chaque citoyen fasse connaître ses volontés.

Une fiche d'information complémentaire sur cette étude peut être consultée sur le site www.transplantquebec.ca

 

Les inscriptions aux registres

 

Au 31 décembre 2018, plus de 4 Québécois sur 10 ont officialisé leur consentement au don d’organes et de tissus dans un des registres. Le nombre d’inscriptions augmente de manière constante :

- 3 188 901 dans le registre de la RAMQ (OUI seulement);

1 773 084 dans le registre de la Chambre des notaires du Québec (85 % OUI et 15 % NON)

Transplant Québec rappelle que l’inscription dans un des registres constitue la meilleure manière de confirmer son consentement. Cette inscription dans un registre est durable dans le temps, n’a pas besoin d’être renouvelée et est accessible au moment opportun par le personnel autorisé.

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 12h00

Plafond pour le secteur fossile: les jeunes semblent moins pressés que les vieux

Un nouveau sondage Léger montre sans surprise que les électeurs conservateurs du Québec sont moins enclins que ceux des autres partis à appuyer des politiques de réduction de gaz à effet de serre de l’industrie pétrolière. Ce qui peut toutefois étonner, dans ce coup de sonde, c’est que les jeunes semblent moins pressés que les plus vieux à voir le ...

23 avril 2024

Québec annonce de l'aide pour les locataires quelques mois avant le 1er juillet

À l'approche de la date fatidique du 1er juillet, le gouvernement Legault déploie de nouvelles mesures pour venir en aide aux locataires qui peinent à trouver un toit. La ministre de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, a annoncé mardi que Québec fournirait 7,8 millions $ aux municipalités et aux offices d'habitation des différentes ...

23 avril 2024

L'hospitalisation à domicile sera rendue disponible dans cinq hôpitaux de plus

Québec déploiera l'offre de service d'hospitalisation à domicile dans cinq hôpitaux de plus dans les prochains mois, poursuivant la mise en place de cette mesure qui vise à permettre aux patients de continuer leur traitement à la maison tout en demeurant sous la supervision d'une équipe médicale. La ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, a ...