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Les étudiants insultés par l'offre du gouvernement

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5 avril 2012
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Par Nicolas Ducharme et Agence QMI

L'Association générale étudiante de l'UQTR (AGE UQTR) a très mal accueilli l'annonce de la ministre Line Beauchamp qui vise à modifier le système de prêts et bourses québécois. Les étudiants sont persuadés que cette mesure accroîtra l'accessibilité à l'endettement étudiant.

Québec compte mettre en place un régime de remboursement proportionnel au revenu ainsi que l'élargissement du programme de prêts, des mesures qui, selon le gouvernement, « amélioreront l'accessibilité aux études postsecondaires ».

Ainsi, le gouvernement offrira, dès septembre 2013, un système de remboursement respectant la capacité financière des étudiants. Le ministre des Finances, Raymond Bachand, demandera à ses fonctionnaires de voir ce qui se fait ailleurs en la matière. Ce nouveau régime de remboursement proportionnel au revenu sera par la suite soumis à des consultations.

Pour l'exécutif de l'AGE UQTR, ces mesures ne sont que de la poudre aux yeux.

« Ils viennent de donner aux étudiants un moyen de s'endetter encore plus. Ils devront payer des intérêts pendant plus longtemps », martèle le président Hugo Mailhot Couture.

Selon lui, cette mesure relève de l'improvisation du gouvernement Charest dans ce dossier.

« C'est une réaction face au mouvement étudiant et ça démontre que le gouvernement n'était pas préparé. Ils nous sortent cette offre sans même en avoir discuté avec les étudiants. Présentement, nous n'avons pas un dialogue, mais un monologue », ajoute-t-il.

« Il n'a jamais été question de remboursement proportionnel au revenu. Il est en état de panique et tente de briser la glace avec cette mesure », croit François Landry, attaché politique de l'AGE UQTR.

Une aide de 7400 $

Déterminé à ne pas reculer sur sa hausse de 1625 $ sur cinq ans des droits de scolarité, Québec propose aussi d'élargir le programme de prêts. Les familles dont le revenu annuel est inférieur à 60 000 $ se verront accorder dès septembre un prêt additionnel pour pallier la hausse. « Un étudiant dans cette situation, qui est inscrit à 30 crédits pour une année, qui demeure chez ses parents et n'a aucun revenu, recevra une aide totale de 7400 $ par année », a indiqué la ministre Beauchamp.

Les familles dont le revenu est inférieur à 100 000 $ pourront également toucher une aide financière, aussi sous forme de prêts, pour le paiement des frais de scolarité et du matériel scolaire. En 2016-2017, ce montant sera de 4525 $ pour 30 crédits.

Tous ces nouveaux prêts seront administrés par les institutions financières, et non par le gouvernement.

« Ça devrait être le ministère qui finance les prêts étudiants. Au moins, l'argent des intérêts retournerait dans le système. Présentement, les seuls vrais gagnants sont les banques », vocifère M. Landry.

Neuf associations étudiantes sont en grève à l'UQTR, pour un total de 1473 étudiants.

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