Le parc national, favori des Mauriciens

Par Guillaume Jacob
Vaste oasis de nature prisée des amateurs de plein air, le parc national de la Mauricie est la première « merveille » de la région, selon un sondage Léger Marketing/Quebecor Media mené auprès des Mauriciens.
Créé en 1970, le parc national de la Mauricie s'étend sur 536 km2 de forêts, de lacs, de ruisseaux et de cascades. Cette année, presque 152 000 visiteurs ont foulé l'un de ses nombreux sentiers de randonnées ou pagayés sur l'un de ses 120 plans d'eau. Quasiment un visiteur sur cinq provient de l'étranger selon une étude effectuée en 2009, et seulement un visiteur sur trois est Mauriciens.
« Le parc national de la Mauricie est l'un des plus accessibles du réseau des parcs fédéraux », explique la porte-parole Valérie Therrien. À partir de Montréal ou Québec, on peut s'y rendre en deux heures de route, grâce aux autoroutes à proximité.
« L'été, les visiteurs viennent pour la randonnée pédestre, le canot, le camping, la pêche, le vélo de montagne et le vélo de route, de plus en plus populaire », souligne Mme Therrien. En effet, les cyclistes sont de plus en plus nombreux à parcourir les 63 km de la route asphaltée qui traverse le parc, offrant plusieurs belles montées et descentes capables de rassasier les mollets les plus endurcis. D'ailleurs, une épreuve de cyclisme, le défi Vélo mag y est organisé chaque année.
L'hiver, ce sont les fondeurs et les raquetteurs qui prennent le parc d'assaut. « Le parc est de plus en plus populaire durant la saison froide, indique Mme Therrien. On note une augmentation de 17% du nombre de visiteurs cette année. »
Protection des milieux
« Le parc a une mission de conservation des milieux naturels et des espèces qui y vivent, mais aussi d'éducation du public », explique Valérie Therrien. C'est pourquoi des activités d'interprétation animées par des naturalistes sont organisées tout au long de l'année.
On retrouve au parc de la Mauricie 30 espèces d'arbre, dont le pin blanc et le chêne rouge, qui font tous deux l'objet d'un programme de réhabilitation, après avoir été exploité pendant près de 120 ans avant la création du parc. On y retrouve aussi 70 espèces d'animaux rares ou d'intérêt particulier, dont la tortue des bois, qui est menacée. Une petite meute de loups de 5 ou 6 individus y a établi demeure.
« Quand on entre dans le parc, on entre dans une bulle de nature intacte », témoigne Mme Therrien.
Les sept merveilles de la Mauricie
Un sondage exclusif Quebecor media/Léger marketing a permis d'établir la liste des sept sites les plus remarquables de la région selon les Mauriciens.
Mené du 13 au 16 mars dernier, le coup de sonde a rejoint 300 répondants répartis dans chacune des régions de la province. Dans la région, le parc national de la Mauricie arrive en tête de liste des attractions les plus appréciées.
Arrive en second la rivière Saint-Maurice, à qui on doit le nom de la région et qui constitue une sorte d'épine dorsale naturelle autour de laquelle se sont développés les trois principaux centres urbains de la Mauricie.
En troisième position, on retrouve le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, où en 1888 le père Frédéric, l'abbé Luc Désilet et M. Pierre Lacroix auraient vu une statue de la vierge ouvrir les yeux. Une gigantesque basilique a été construite entre 1955 et 1964 à cet endroit, devenu un lieu de pèlerinage pour les catholiques de tout le continent.
Les chutes de Sainte-Ursule figurent en quatrième position, devant la Cité de l'Énergie de Shawinigan. Les Forges du Saint-Maurice et le pont Laviolette se constituent les sixième et septième merveilles de la région.
Les sept merveilles du Québec seront révélées dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec le 25 mars. Vous pouvez prendre connaissance des résultats pour l'ensemble du Québec au http://www.journaldemontreal.com/2012/03/21/les-merveilles-de-nos-regions
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