La balle autographiée par Ginette Reno n’aura pas porté chance aux Aigles pour leur première sortie officielle cette saison. La formation trifluvienne s’est inclinée par la marque de 2 à 1 face aux Jackals du New Jersey, jeudi soir.

Un peu plus de 1300 personnes ont franchi le seuil du stade Fernand-Bédard à l’occasion de la partie d’ouverture des Aigles. Ils étaient toutefois moins nombreux à la fin de la rencontre pour applaudir leurs favoris. C’est que la froide température a eu raison de plusieurs d’entre eux.

Néanmoins, les partisans ont pu profiter d’une chaude lutte entre les lanceurs des deux équipes. Les artilleurs ont laissé bien peu de moyens aux frappeurs face à eux. Matthew Rusch et Isaac Pavlik ont tous deux accordés un point à l’équipe adversaire à leur première présence au monticule, avant de connaître quatre autres manches quasi parfaites. Le lanceur vedette des Aigles étaient au sommet de son art lorsque Alonzo Harris a frappé la longue balle, et ainsi donner les devants aux Jackals.

Aucun autre point n’a été inscrit dans la rencontre. La défaite a été attribuée à Rusch qui a cumulé un but sur balle et cinq retraits au bâton en cinq manches. Pour son premier départ dans l’uniforme des Aigles, l’Américain ne croit pas avoir performé à la hauteur de son talent, mais il ne s’inquiète pas trop.

«J’ai vu du positif et du négatif dans la partie, donc ce n’est pas un désastre total. J’ai des choses à corriger pour les prochaines parties et je vais travailler là-dessus. C’est une longue saison», a-t-il dit.

Les forts vents froids n’ont certainement pas aidé les lanceurs, qui ont dû réchauffer leurs épaules entre leurs présences avec des sacs chauffants. Malgré tout, les deux gérants étaient bien fiers de la prestance de leurs artilleurs.

«Il y a eu de bons lanceurs au monticule. Les Aigles ont un excellent enclos des releveurs. Il me semble que les parties contre eux vont être des duels de lanceurs», a mentionné le gérant des Jackals, Joe Calfapietra.

De son côté, Pierre-Luc Laforest a ajouté qu’il fallait s’attendre à ce genre de confrontation en début de saison. «On est tôt dans la saison. Au début, ce sont toujours les lanceurs qui ont le dessus sur les frappeurs. Il n’y a pas de panique à avoir».

Les erreurs se répètent

Le gérant trifluvien ne veut rien changer à sa stratégie pour vendredi, si ce n’est qu’être plus productif en offensive. En huitième manche, Trois-Rivières profitait de deux hommes sur les coussins, alors qu’il y avait deux retraits. Le receveur Kyle Lafrenz s’est amené au bâton, mais il a été dans l’impossibilité de faire avancer ses coéquipiers. Ce scénario, les partisans et les joueurs des Aigles l’ont souvent vu l’an dernier et il semblerait que cette même situation soit à corriger cette année.

«Même si c’est la première partie, ce sont des choses qui doivent être exécutées, a expliqué Laforest. Les frappeurs n’ont pas eu beaucoup d’occasions pour se synchroniser et avoir un bon élan. Ce sont des ajustements à faire qui se passent toujours en début de saison. Ça arrive et je ne suis pas inquiet.»

Un bon départ pour Dostaler

Le Trifluvien Pier-Olivier Dostaler faisait partie de l’alignement partant des Aigles. Le joueur de deuxième but a été accueilli en héro par les spectateurs. Son nom a longuement retenti dans les enceintes du stade.

«Je m’attendais pas à être aussi bien accueilli. Je pensais juste à jouer», a-t-il confié.

Pour sa première partie dans la Ligue Can-Am, la jeune recrue a bien fait. Malgré deux retraits au bâton, Dostaler s’est rendu sur les buts à deux reprises. La première fois sur un simple qui a pu transformé en double en raison d’une hésitation dans la défensive américaine et la deuxième, grâce à un but sur balle. Il a aussi très ben joué défensivement notamment en retirant coup sur coup des joueurs adverses au deuxième coussin.

«J’étais un peu nerveux sur certains jeu, mais ça a bien été, a-t-il avoué. J’avais hâte de retourner au bâton. Je me sentais bien. Je voyais bien la balle. Le temps de réaction était beaucoup moins long, je vais devoir m’ajuster.»

La performance de Dostaler a aussi surpris Pierre-Luc Laforest qui, depuis le camp d’entraînement, a découvert un joueur qu’il adore tant pour ses aptitudes que son attitude.

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Le radar n’était pas en fonction jeudi soir pour la première partie des Aigles. Il était pourtant fonctionnel lors d’un entrainement plus tôt au cours de la semaine. La direction souhaite régler le problème le plus tôt possible afin que les spectateurs puissent constater la puissance des tirs des lanceurs.

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Une nouvelle bannière orne désormais le champ centre du stade Fernand-Bédard. C’est que les Aigles ont voulu souligner le championnat de 1946 des Royaux de Trois-Rivières. Comme aucune bannière ne rappelait cet exploit, l’organisation trifluvienne en a conçue une en forme de balle de baseball, un peu comme celle qui a été dévoilée en hommage aux Expos, au stade olympique, en avril dernier, lors du passage des Blue Jays de Toronto.

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