Une course unique en Mauricie

Par Audrey Clément-Robert
Une toute nouvelle course fera son entrée parmi le lot de défis sportifs dans la région. Tri-Défi Physi-K se tiendra le 7 septembre prochain à l’ile Saint-Quentin.
Le Tri-défi est une course à relais en équipe qui combine la marche rapide, la course à pied et la course à obstacles.
Lors de l’inscription deux volets s’offrent aux coureurs. Le premier est celui d’une course à relais en équipe de six alors que le second s’adresse à ceux qui désirent faire le parcours seuls.
Pour les équipes de six, il s’agit d’un parcours de 3 km de marche, 6 km de course à pied et 4 km de course à obstacles. Cela prend donc deux marcheurs, deux coureurs et deux coureurs à obstacles.
Pour ceux qui sont plus compétitifs, le volet individuel permet d’enchainer les deux épreuves soit 6 km de course et 4 km avec obstacles.
L’objectif de cet événement est avant tout d’inciter les gens qui sont plus sédentaires à venir bouger.
«Ça prend des gens en forme qui peuvent courir, mais aussi des gens plus sédentaires qui ne peuvent pas courir. Les participants pourront emmener et inciter des gens de leur entourage à bouger», explique Myrianne Courteau kinésiologue chez Physi-K.
Un autre but que se sont fixé les organisateurs de l’événement est d’amasser des fonds pour la fondation Le Parrainage, qui vient en aide depuis 25 ans aux personnes souffrant de déficience intellectuelle et du trouble du spectre de l’autisme.
L’inscription à cette course qui aura lieu le 7 septembre prochain à l’île Saint-Quentin est différente pour chaque type de départ. Pour une équipe de six personnes, le coût est de 20$ par coureur ou 120$ par équipe alors que pour le volet individuel le prix est de 30$.
Un athlète paralympique comme modèle à suivre
Physi-K a choisi de faire de l’athlète paralympique Yves Bourque le président d’honneur de cet événement.
Myrianne Courteau croit que le skieur de fond qui a participé aux derniers Jeux paralympiques à Sotchi représentera une belle motivation pour les participants.
«Yves Bourque est quelqu’un d’inspirant! Quand tu vois ce qu’il a accompli, ce qu’il fait, tu te dis moi je n’en ai pas d’excuse. Il travaille tellement fort, il s’entraine six jours semaine, même s’il a une vie familiale hyper chargée et qu’il travaille à temps plein, et ce malgré son handicap. Je trouve vraiment que c’est un modèle à suivre».
Ce dernier y voit une belle opportunité de partager son amour pour le sport.
«Pour en arriver à l’expérience olympique, c’est certain qu’il faut être vraiment passionné et un peu maniaque. C’est sûr que ce n’est pas le mandat que je demande aux gens, mais de faire trois à cinq heures d’activité physique par semaine, c’est déjà un bon début, une belle bataille de gagner».