Asif Shah se paye encore les Aigles

Par Simon Cliche / Journal de Québec
Tôt ou tard, les Aigles de Trois-Rivières auront raison des Capitales.
Les hommes de Pierre-Luc Laforest avaient espoir que ce moment magique se produirait hier, au Stade municipal, mais ce ne fut pas le cas. En retard par 7-6 en fin de huitième manche, les Capitales ont marqué deux points d’un seul élan en raison de la longue balle d’Asif Shah. Les Caps l’ont finalement emporté par la marque de 8-7.
Pour Shah, il s’agissait de son troisième coup de circuit de la saison. Il a, du même coup, égalé son total de la dernière saison. Dans l’enclos des Capitales, les releveurs ont vu la balle toucher le gant du voltigeur des Aigles, qui a tenté de la capter en sautant.
«Quand j’ai frappé la balle, j’étais fâché, car je pensais être retiré. Finalement, j’ai été chanceux et le vent a poussé la balle de l’autre côté de la clôture. La présence importante dans la manche est toutefois celle de Jean-Luc Blaquière, qui, juste avant moi, a reçu un but sur balles pour donner le ton.
«Il s’agit de mon troisième coup de circuit en trois matchs, mais je n’en frapperai pas 100, cette saison. L’important, c’est toutefois que nous ayons remporté nos trois parties.»
Avant la frappe de Shah, Pierre-Luc Laforest, le gérant des Aigles, a bien cru remporter sa première victoire de la saison.
«Un petit maudit ballon qui fait mal. Surtout qu’au moment de l’impact, Shah a presque cassé son bâton.»
Lanceurs ordinaires
Les lanceurs des Capitales ont connu une sortie très ordinaire et les Aigles en ont profité. Après avoir pris les devant par 6-3, les Caps ont vu les Aigles croiser le marbre à quatre reprises au début de la septième manche. Le releveur Chad Jones a été au cœur de la tempête trifluvienne en accordant quatre points en 2,1 manches.
Le partant Jeff Kaplan n’a pas montré une grande étoffe étant retiré du match après avoir concédé deux points en seulement 3,2 manches.
«Physiquement, Kaplan a frappé un mur. Ça prendra quelques départs pour qu’il trouve son endurance. Nous le savions toutefois dès le camp d’entraînement», a plaidé Scalabrini.
Dans les bonnes nouvelles, le releveur Chris Cox, en neuvième manche, a retiré les quatrième, cinquième et sixième frappeurs des Aigles sans bavure.
«Ça fait deux ans que Chris veut être closer et, à la première occasion, il a été spectaculaire. Ce soir (hier), il maîtrisait trois tirs pour des prises comparativement à un, l’an dernier.»
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