Steve Bégin sera candidat au trophée Bill-Masterton

Par Randy Sportak / Agence QMI
Le Trifluvien Steve Bégin sera le candidat des Flames de Calgary pour l’obtention du trophée Bill-Masterton.
Le Masterton est décerné au joueur qui incarne le mieux la persévérance, l’esprit sportif et le dévouement au hockey. Il a été remporté à deux reprises par des représentants des Flames, soit Lanny McDonald et Gary Roberts.
Bégin en connaît long sur la notion de persévérance. Plus d’une fois, il a joué malgré des blessures.
«C’est facile lorsqu’on aime le hockey, a expliqué le Québécois, auteur de quatre buts et huit points cette saison. Lorsqu’on aime jouer au hockey, on se sent comme un enfant dans un magasin de bonbons. Il suffit d’en profiter et de s’amuser. C’est ça le hockey.»
Atteindre la Ligue nationale (LNH) n’a pas été facile pour Bégin. Il a été élevé dans une famille monoparentale par son père Gilles et devait souvent se contenter d’équipements usagés.
Choix de deuxième tour des Flames en 1996, il a passé trois saisons dans les mineures avant d’obtenir sa chance.
Même son retour dans la LNH, après avoir raté l’ensemble de la campagne 2011-2012 en raison d’une opération à la hanche, a été ardu.
«Lorsque je me suis réveillé après la chirurgie, la première chose que j’ai dite à ma femme, c’était que j’étais prêt à tout faire pour retourner dans la LNH, a-t-il expliqué. Je lui ai dit : ''Regarde-moi, je vais jouer à nouveau''.»
L’ancien du Canadien de Montréal a reçu un coup de main de l’entraîneur Bob Hartley, embauché par la formation de l’Alberta durant la saison morte.
«Si je suis maintenant avec les Flames, oui c’est parce que je me suis entraîné fort, j’allais au gymnase deux fois par jour, mais c’est aussi parce que Bob et la direction m’ont donné une chance au camp d’entraînement.»
Bégin s’est pointé à Calgary sans contrat ni garantie. À force de travail, il a mérité un contrat d’un an d’une valeur de 525 000 $.
«Je ne peux pas demander plus : je fais ce que j’aime le plus et je suis payé pour le faire, a indiqué le numéro 25 des Flames. Si je n’avais pas réussi à faire ma place dans la LNH, je jouerais sûrement dans une ligue de garage. J’adore le hockey.»
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.