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Traiter les hockeyeurs aux petits oignons depuis 35 ans

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4 novembre 2011
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Par Nicolas Ducharme

Le préposé à l'équipement du Caron et Guay de Trois-Rivières, Raynald Beauregard, fait son chemin dans le monde du hockey depuis 1971. Il n'était pourtant pas du tout prédestiné à une telle carrière.

« J'ai commencé à 18 ans, parce que je n'avais pas fait le club, lance celui qui travaille, le jour chez Aliment Brookside, une usine de chocolat à St-Hyacinthe. Mes amis m'ont dit que je devrais être le préposé à l'équipement. J'ai accepté parce que j'avais envie d'être avec les gars. »

L'aventure durera quelques années. Puis, en 1988, le Laser de St-Hyacinthe fait son apparition dans la LHJMQ. Raynald effectuait quelques petites tâches avec l'équipe, ayant refusé le poste de préposé. « À l'époque, je me tenais avec Claude Brodeur, le frère de Martin.

En 1991, Martin Brodeur se joint à l'équipe. Il insiste alors auprès de Raynald qui finit par céder et accepte le poste. « Je fais ça depuis ce temps-là. Sans lui, je ne serais pas là. Je lui dois beaucoup. »

L'équipe déménage finalement à Rouyn-Noranda en 1996 et Raynald perd son emploi. Il sera inactif pendant cinq ans. Puis en 2001, Hughes Laliberté, un ancien du Laser qui évoluait avec le Beaulieu d'Acton Vale, lui annonce que son club déménage à St-Hyacinthe et qu'il voulait que Raynald se joigne au club. « Ç'a été une des bonnes choses dans ma vie. Je sortais d'une séparation et ça m'a fait du bien de retrouver mes gars. Les frères Melanson ont tous deux habité chez moi lorsqu'ils étaient dans le junior.

Arrivée à Trois-Rivières

Le préposé est resté avec la formation maskoutaine jusqu'à sa disparition en 2009. Par la suite, c'est Simon Laliberté, le frère d'Hughes, qui l'attire vers Trois-Rivières. Depuis, il roule sa bosse avec l'équipe et compte sur l'aide de Guillaume Beauchemin pour effectuer les tâches.

Il tient d'ailleurs à mentionner qu'un préposé à l'équipement, c'est loin d'être une nounou pour les joueurs. « Je haïs le terme. Les gens pensent qu'on torche les joueurs, mais ce n'est pas vrai. Une fois, à Chicago, j'ai vu Chris Chelios dire à une recrue de ramasser sa serviette, que le préposé n'est pas là pour le torcher. C'est pareil ici. »

De multiples souvenirs

Au travers des années, Raynald Beauregard accumule les souvenirs. « Mon plus beau, c'est d'avoir fêté les trois coupes Stanley avec Martin Brodeur. »

Son pire souvenir a eu lieu le 16 octobre 1994 à St-Hyacinthe. David-Alexandre Beauregard, atteint au visage par un bâton, perd l'usage de son œil. « Lorsque tu le vois arriver au banc et que son œil est sur son chandail, écrasé comme œuf, ça ne s'oublie pas. »

À l'aube de ses 60 ans, Raynald sera-t-il avec la formation encore longtemps? « Je suis heureux ici. Tant que je vais aimer ça et que l'équipe va me prendre, je vais rester. »

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