(Drummondville) À sa quatrième saison chez les professionnels, Frédéric St-Denis se rapproche à grands pas de son but : jouer dans la Ligue nationale de hockey. Comme le bon vin, le hockeyeur de 25 s'améliore avec les années et pourrait être le premier patriote à atteindre le sommet du hockey.

C'est tout un chemin qu'a emprunté le défenseur pour se rendre où il est aujourd'hui. Ignoré par les 30 formations de la LNH au repêchage, St-Denis prend la décision en 2007 de s'inscrire à l'UQTR et d'évoluer sous les ordres de Jacques Laporte. Il terminera la saison avec 18 points et sera nommé sur l'équipe d'étoiles de la Conférence de l'Ontario.

Ce sera les derniers coups de patins qu'il donnera dans l'uniforme vert et orange. « Avec 28 parties par saison, il y a moins de chances de se développer. C'était important pour moi les études, mais je sentais le besoin d'aller au fond avec le hockey. »

La saison suivante, il fait le saut chez les professionnels en paraphant un contrat avec les Bulldogs de Hamilton, club école du Canadien de Montréal. Il évoluera toutefois pendant la majeure partie de la saison avec les Cyclones de Cincinnati de l'ECHL, les aidants à atteindre la demi-finale du championnat.

C'est lors de l'année suivante, avec les Bulldogs qu'il connaîtra son éclosion, avec une récolte de 17 points en 59 matchs sous les ordres de Guy Boucher.

Le grand club lui fait signe

Cette bonne prestation lui a valu une première invitation au camp du Canadien de Montréal, où il disputera une partie pré-saison. St-Denis passera finalement la saison du côté de Hamilton.

Le Bleu Blanc Rouge reconnaît ses efforts et lui offre un contrat d'une saison à l'été 2011. C'est avec confiance qu'il se présente au camp d'entraînement de l'équipe en septembre, où il disputera trois matchs avant de se faire, encore une fois, indiquer le chemin de Hamilton. « L'an dernier j'ai joué une partie hors-concours et je trouvais que ça allait vite. Mais cette année, c'était correct. Je sais que je peux jouer à ce niveau. »

Toutefois, ses performances ont laissé une bonne impression aux dirigeants du Canadien. Tout au long du camp, St-Denis est apparu comme une des recrues les plus fiables à la ligne bleue. Le Tricolore lui a d'ailleurs souligné ses performances. « Ils n'avaient pas de points négatifs à me dire, juste du positif. Ils voient ma progression et que je travaille fort. Avec les blessures, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je dois continuer à travailler fort. »