Partenariat entre l'UQTR et la Coalition d'aide aux victimes de la pyrrhotite
La Coalition d'aide aux victimes de la pyrrhotite (CAVP) annonce un partenariat avec l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) dans le cadre d'un projet de maîtrise.
Les étudiants du cours «Communication et dialogue civil» à la maîtrise en communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières s’intéressent aux groupes sociaux, aux enjeux sociaux, aux débats sociaux et aux désaccords et controverses dans un contexte démocratique. Parmi d’autres cas d’étude, ils vont s’intéresser à La Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite, en tant que regroupement citoyen qui milite afin de défendre les intérêts de citoyens.
Une étudiante de ce cours, Saray Moreira Urra, réalisera son mémoire de maîtrise sur le vécu psychosocial des victimes de la pyrrhotite. Dans la perspective de la communication sociale, elle s’intéressera en particulier à l’interaction sociale dans différents lieux de socialisation, notamment la famille. Elle tentera de mieux comprendre les conséquences de la pyrrhotite dans la vie des gens.
Originaire de Cuba, Saray mentionne qu’un tel problème est vécu différemment dans une société comme la nôtre : « je suis très intéressée à mieux comprendre le vécu de ces personnes. Il nous faut un portrait juste et rigoureux de la situation, mais aussi une compréhension nuancée. C’est pourquoi je ferai une démarche quantitative par questionnaire et aussi une démarche qualitative par entrevues avec les victimes».
Selon le porte-parole de la Coalition, Yvon Boivin: «nous sommes très heureux que cette problématique fasse l’objet d’un séminaire de maîtrise et aussi d’un mémoire de maîtrise. Les résultats de l’étude de Mme Moreira Urra sont nécessaires pour mieux comprendre le vécu des victimes afin de mieux les aider. Nous espérons d’ailleurs que cette collaboration donnera l’idée à d’autres étudiants et à d’autres chercheurs de s’intéresser à cette problématique qui concernera sous peu plus de 5000 foyers».
Jason Luckerhoff, qui dirigera le mémoire de maîtrise de Saray Moreira Urra, considère que la collaboration de la Coalition permettra à l’étudiante d’avoir accès à des données riches et nombreuses.
«On réfère souvent à des intuitions ou à des exemples un peu anecdotiques pour parler du vécu des victimes. Il nous faut avoir accès à des résultats de la recherche fiables pour mieux comprendre le phénomène», selon ce dernier.