Faire reculer la pauvreté et l’exclusion sociale
L’austérité menace les droits économiques et sociaux
La Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM) joint sa voix aux organismes en défense collective des droits de partout au Québec qui amorcent aujourd’hui une semaine d’actions.
Les organismes en défense collective des droits ont pour mission de promouvoir activement les droits sociaux et économiques au Québec et de faire reculer la pauvreté et l’exclusion sociale. Ces organismes se portent à la défense des chômeurs et chômeuses, des locataires, des personnes handicapées et des consommateurs, particulièrement ceux et celles à faible revenu.
Pour Joanne Blais, directrice de la TCMFM « En imposant l’austérité, le gouvernement Couillard s’attaque aux personnes les plus vulnérables de notre société. Il s’attaque également au droit à l’éducation, à la santé, au travail, à un revenu décent et à l’égalité pour toutes les femmes».
« Le financement des organismes en défense collective des droits est au cœur de la capacité de s’organiser et de défendre leurs droits pour les personnes vivant des inégalités et des injustices. Plus les droits sont attaqués, plus les besoins de les défendre sont grands, et plus le financement est nécessaire » d’ajouter Joanne Blais.
Les organismes en défense de droits sont parmi les moins bien financés de l’ensemble des organismes communautaires. À titre comparatif, pour l’année 2011-2012, la moyenne du soutien financier gouvernemental pour tous les organismes d’action communautaire était de 124 145$, alors que pour les organismes en défense de droits, elle ne fut que de 55 705$. De plus, près du quart des organismes n’ont qu’un montant de 30 000$ annuellement. Ils réclament donc un rehaussement de 40 millions de leur financement pour mener à bien leur mission.
« C’est un principe élémentaire de démocratie que les personnes dont les droits sont attaqués puissent les défendre…collectivement » de poursuivre Joanne Blais.
Rappelons qu’en 2001, le gouvernement du Québec adoptait une politique reconnaissant l’importance de l’action communautaire dans l’exercice de la citoyenneté et le développement social du Québec. Il s’engageait ainsi à assurer un financement stable et continu des organismes en défense collective des droits.
Source TCMFM