Le 22 novembre est la Journée nationale de l’habitation
« Dans une société riche comme le Canada, nous devons faire plus pour améliorer le sort des plus pauvres d’entre nous. »
- Rév. Yves Samson, prêtre
Le 22 novembre est décrété Journée nationale de l’habitation. C’est le moment non seulement de réfléchir sur la situation du logement abordable mais aussi d’inciter les divers paliers de gouvernement à passer à l’action.
« Le parlement fédéral a rejeté en 2013 le projet de loi de la députée de St-Hyacinthe-Bagot, Marie-Claude Morin, qui proposait la création d’une stratégie nationale du logement abordable. Depuis, on a l’impression que le sujet a été relégué aux oubliettes. Je pense qu’il faut revenir à la charge », a déclaré le Rév. Samson.
Paradoxalement, c’est au moment où le Canada connaît une période de croissance économique notable au même moment que la pauvreté gagne du terrain.
Pour le prêtre anglican : « La mise à jour économique du gouvernement fédéral montre l’élan qu’a pris l’économie canadienne. Nous sommes dans une certaine période de prospérité. Il m’apparaît souhaitable que cette situation positive serve aussi à réduire les écarts entre les riches et les pauvres. Au Canada, on dénombre pas moins de 400 000 personnes qui n’ont pas accès à un logement digne de ce nom. Et ces chiffres continuent d’augmenter. Rappelons qu’au-delà des statistiques, ce sont des humains qui vivent ces situations »
Lors de l’assemblée conjointe qui a eu lieu en juillet 2013 à Ottawa, les délégués de l’Église évangélique luthérienne du Canada et de l’Église anglicane du Canada ont adopté unanimement une motion visant à travailler ensemble pour contrer l’augmentation du nombre de sans-abri et pour la création de logements abordables.
« Le parlement canadien s’était engagé à éliminer la pauvreté chez les enfants au plus tard au début de l’an 2000. On est bien loin de là puisque le pays compte toujours plus d’un million d’enfants pauvres. Et un enfant n’est jamais pauvre tout seul … Tout être humain devrait avoir accès à un logement convenable et décent », a conclu le Rév. Yves Samson.