Le bilan d’une expérience unique
Après avoir séjourné près d’un an dans une famille trifluvienne, le jeune Philipp Rothenberger est sur le point de retourner dans son Allemagne natale, de beaux souvenirs plein la tête.
Participant à un programme d’échange étudiant de l’organisme American Field Service (AFS) Interculture permettant à des jeunes de cinquième secondaire d’aller vivre à l’étranger, Philipp Rothenberger a séjourné durant près d’un an dans la famille Charbonneau-Genest.
À son arrivée à Trois-Rivières en août dernier, Philipp ne connaissait qu’une base de la grammaire française, ce qui lui a causé un peu de difficulté, au départ, pour nouer des liens d’amitié. Le jeune Allemand a cependant vite su surmonter l’obstacle de la langue. Il a aussi dû s’adapter à la nourriture québécoise. «Je suis un peu difficile, mais le sirop d’érable c’est bon quand même», précise celui qui avoue n’être pas très friand de nouvelles découvertes alimentaires.
En plus de visiter divers coins de la province et de participer à la parade de mode de son école secondaire, Philipp a profité de l’expérience offerte par le programme AFS pour apprendre à jouer de la guitare et au frisbee en équipe. Il désire même fonder une équipe de frisbee, un sport méconnu dans son pays, à son retour chez lui.
Ses plus beaux souvenirs
Lorsqu’on l’interroge sur les plus beaux moments qui ont ponctué son expérience en sol québécois: l’hiver arrive en tête de liste. Il faut dire que ses nombreuses descentes en planche à neige au Mont Sainte-Anne en compagnie des Charbonneau-Genest y sont sans doute pour quelque chose dans son appréciation de la saison hivernale.
Ce qui lui manquera le plus lorsqu’il sera de retour dans son pays d’origine? Ses amis et sa famille trifluvienne. «C’est sûr que je vais revenir et j’espère que des gens d’ici vont venir me visiter en Allemagne aussi», mentionne Philipp. Sa mère d’accueil, Lorraine Charbonneau, conclut: «La magie de cette expérience, c’est qu’au début, c’est un étranger qu’on va chercher à l’aéroport et c’est presqu’un fils qui s’en va».
