InterVal espère lancer le projet en 2014-2015

Par Guillaume Jacob
Le Centre de réadaptation InterVal devra attendre au moins jusqu’en 2014 avant d’entreprendre son projet de regrouper ses cinq points de service trifluviens sous un même toit. Rigueur budgétaire oblige, ce projet ne pourra pas être lancé cette année, comme l’espérait d’abord l’organisation.
Malgré tout, le travail continue pour Alain Giroux, directeur général d’InterVal, qui croit que le projet doit trôner au sommet des priorités du gouvernement pour la région.
«Maintenant que la deuxième phase d’agrandissement du Centre hospitalier régional est bien enclenchée, on va travailler très fort à ce que le gouvernement reconnaisse notre projet», souligne-t-il.
M. Giroux a eu la confirmation que la construction d’une nouvelle bâtisse pour regrouper les services d’InterVal ne sera pas inscrite au Plan québécois d’infrastructure (PQI) cette année. Ce Plan regroupe tous les projets d’infrastructures approuvés par le gouvernement.
Pour être inscrit au PQI, le projet doit être soutenu par le ministre de la Santé et approuvé par le Conseil du Trésor. Au cours des prochains mois, le travail devra se faire sur le terrain politique.
«Je souhaite avoir une rencontre avec le ministre responsable de la région, Yves-François Blanchet, ainsi qu’avec les députés Noëlla Champagne et Luc Trudel, afin qu’ensemble, on puisse promouvoir le projet», indique M. Giroux. Objectif: obtenir le feu vert de Québec pour 2014-2015.
Le regroupement des services de réadaptation a déjà été identifié comme un projet prioritaire par l’Agence régionale de la santé et des services sociaux.
«On est rendu à l’étape où le gouvernement doit nous autoriser à aller de l’avant avec l’élaboration des plans fonctionnels et techniques», précise Alain Giroux. Le projet est évalué pour l’heure à 30 M$.
Bénéfique pour l’ensemble de la région
Le regroupement de tous les points de services trifluviens d’InterVal permettrait d’augmenter la performance de l’organisation, de sauver des coûts, et d’offrir un meilleur service aux bénéficiaires, souligne Alain Giroux.
Pour le moment, certains usagers ayant plusieurs types de déficiences doivent se déplacer à différents endroits pour recevoir des services. Au centre d’hébergement d’InterVal, les chambres à quatre lits ne répondent plus aux normes du ministère de la Santé.
Aussi, plusieurs des bâtisses actuelles nécessiteraient d’importants investissements.
Le regroupement des services trifluviens permettrait de mieux desservir l’ensemble de la région, croit également Alain Giroux. Les équipements spécialisés et coûteux sont centralisés à Trois-Rivières, et une bonne part des évaluations y sont effectuées. Mais les intervenants offrent ensuite des services partout en Mauricie et au Centre-du-Québec.