Mauvaises surprises pour l’OMHTR
Par Guillaume Jacob
Quelques mauvaises surprises attendaient l’Office municipal d’habitation de Trois-Rivières dans son projet de construire 27 nouvelles unités d’habitation sur la rue Hertel. Le terrain visé est plus gravement contaminé que prévu et les édifices qui s’y trouvent – et qui doivent être démolis – contiennent de l’amiante.
«Les études nous laissaient entendre qu’il y avait de la contamination, mais jamais à ce point», indique Marco Bélanger, directeur général de l’Office municipal d’habitation de Trois-Rivières (OMHTR).
Les résultats des dernières études de sol démontrent que les frais de décontamination pourraient atteindre 770 000 $ et ce, pour la seule partie qui servira de stationnement.
Les critères de décontamination sont encore plus sévères pour la partie de terrain qui accueillera les bâtiments. Le terrain en question, situé au coin des rues Hertel et du Collège, aurait autrefois été utilisé par une entreprise du domaine pétrolier.
Amiante
Comble de malheur, de l’amiante a aussi été découvert dans les bâtiments décrépits qui s’y trouvent. « C’est ça qui nous embête le plus », indique Marco Bélanger.
Cela rendra la démolition beaucoup plus complexe et coûteuse, en vertu des normes sévères imposées par la Commission de la santé et de la sécurité au travail dans le cadre de tels travaux.
L’OMHTR a acquis ce terrain et les bâtisses qui s’y trouvent il y a deux ans. L’Office projette d’y construire un nouvel édifice qui abritera ses nouveaux bureaux ainsi que 27 appartements à loyer modique. Or, ces mauvaises surprises amènent des coûts imprévus et le projet est maintenant évalué à 7 M$.
Secours de Québec?
Pour mieux faire face à ces coûts inattendus, l’OMHTR a formulé une demande de subvention au ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs.
Ce ministère chapeaute le programme Climatsol, qui veut justement aider à la réhabilitation de terrains contaminés. Au total, la décontamination et la démolition devraient coûter un peu moins d’un million $. Québec pourrait assumer la moitié de la facture.
«Ce n’est pas une catastrophe, mais ne n’est pas réjouissant», commente le directeur général de l’OMHTR, Marco Bélanger.
Par ailleurs, l’Office a dû revoir des pans du montage financier et réviser quelque peu ses ambitions, en changeant certains matériaux, par exemple.
Aussi, les échéanciers du projet ont été revus. L’OMHTR, qui prévoyait inaugurer le nouveau bâtiment cette année, espère maintenant pouvoir le faire avant la fin 2014.
