Trois mois d’emprisonnement pour Isabelle Forcier

Par Joany Dufresne
Reconnue coupable d’enlèvement de son enfant en décembre dernier, Isabelle Forcier a été condamnée vendredi au palais de justice de Trois-Rivières à une peine d’emprisonnement avec sursis de trois mois.
Pendant un mois, Mme Forcier devra se trouver à son domicile en tout temps. Elle ne pourra le quitter que pour aller travailler. Durant les deux derniers mois, elle devra être chez elle entre 22 h et 6 h sauf si elle doit se rendre au travail. Par la suite, elle sera en probation pour les deux années suivantes.
«Ma cliente est satisfaite de la peine qui lui est imposée. Ce sont des évènements particuliers qui l’ont amené à poser ce geste», a exprimé l’avocat de Mme Forcier, Annie Francoeur.
Bris d’ordonnance
Depuis 2008, Mme Forcier était soumise à une ordonnance de la cour lui interdisant de voir son garçon, à l’exception d’une fois par mois sous la supervision d’un intervenant du Directeur de protection de la jeunesse. Ce dernier avait été placé dans une famille d’accueil jusqu’à ce qu’il atteigne la majorité.
Le 4 mai 2010, Mme Forcier avait été cherchée son enfant à l’école secondaire Jean-Nicolet pour l’emmener chez elle à Sorel. Une vaste opération policière avait été enclenchée pour retrouver l’enfant à Nicolet. La mère avait alors produit une fausse déclaration aux policiers, les autorisant même à diffuser sa photo dans les médias.
En décembre dernier, elle a été déclarée coupable d’enlèvement, mais elle a été acquittée des chefs d’accusation de séquestration et d’entrave au travail des policiers qui pesaient sur elle.