Climat de travail difficile à l’UQTR: la rectrice prend le blâme

Par TVA Nouvelles
La rectrice de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Nadia Ghazzali, s’est adressée aux médias pour la première fois, hier, depuis qu’elle a été sévèrement montrée du doigt par le rapport organisationnel de la firme Raymond Chabot Grant Thorton.
Critiquée à répétition et sur toutes les tribunes depuis son arrivée en poste, Mme Ghazzali a accepté le blâme et se dit prête à aller de l’avant.
«Il y avait des problèmes latents avant mon arrivée. Il y a des problèmes qui se sont créés à mon arrivée et d’autres qui ont amplifié. J’en assume l’entière responsabilité, car je suis la chef d’établissement», a-t-elle mentionné.
En poste depuis le 1 février 2012, les méthodes de travail de la rectrice sont loin de faire l’unanimité.
«Il y a des gens qui apprécient mon style, qui disent que c’est tout à fait démocratique et collégial. D’autres le voient d’une autre façon», a-t-elle ajouté.
Le récent rapport sur le climat organisationnel de l’institution universitaire l’a montré du doigt. Il stipule qu’elle doit mieux gérer ses émotions, travailler en équipe et se montrer à l’écoute de ses employés.
«On apprend tous les jours. Tout le monde a besoin d’améliorer ses façons de faire et de gérer», a-t-elle admis avec humilité.
De l’acharnement
Mme Ghazzali estime toutefois qu’une grande partie de ce qui est paru dans les médias et sur le campus n’est que des rumeurs et de la désinformation.
«Avec toutes les informations que j’ai entre les mains, j’aurais pu y répliquer souvent et rétablir certains faits. J’ai décidé de ne pas le faire pour le meilleur intérêt de l’institution. Je ne voulais pas mettre de l’huile sur le feu», a-t-elle affirmé.
Nadia Ghazzali a exprimé qu’elle a été victime d’acharnement depuis son arrivée au poste de rectrice de l’UQTR. Elle souhaite maintenant que tout le monde tourne la page et qu’elle saura regagner la confiance des gens.
«J’adore cette université et j’y suis entièrement engagée. Il faudra combler le poste de vice-recteur et on vient d’engager un accompagnateur pour la gestion», a conclu celle qui a encore beaucoup de travail devant elle.
La rectrice a aussi fait son mea-culpa envers les étudiants. Elle a affirmé qu’elle aurait dû les défendre davantage lors du printemps érable, tout en assurant une plus grande présence sur le campus.