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25 avril 2013
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

Connaissez-vous le cybermentorat? Il s’agit d’un service d’accompagnement offert gratuitement aux étudiants de niveaux secondaire et collégial qui désirent échanger avec des mentors sur la profession exercée par ceux-ci.

Academos offre le service de cybermentorat partout en province depuis plusieurs années. Il s’agit d’un soutien à l’orientation scolaire disponible uniquement en ligne. Les échanges sont sécurisés et les utilisateurs ont des pseudonymes.

«Il était important pour nous qu’aucun adulte ne soit en contact direct avec un étudiant, car la majorité de notre clientèle a moins de 18 ans», indique Anne-Marie Lefebvre, agente de développement chez Academos pour la Mauricie et le Centre-du-Québec.

Tout se passe sur le web

En Mauricie, près de 5000 jeunes utilisent actuellement ou ont eu recours à ce type de jumelage professionnel. Ils ont accès à 2700 mentors, dont 250 qui proviennent de la région.

Une fois inscrit sur le site web d’Academos, l’étudiant choisit un mentor dont la profession l’intéresse. Le premier message du « mentoré » est toujours lu par une tierce personne, généralement un intervenant scolaire. L’objectif est de s’assurer que le jeune n’est pas identifiable et qu’il ne demande pas un emploi, un stage ou une rencontre avec le mentor, auquel cas le message ne serait jamais acheminé.

«Ce n’est ni un site de clavardage, ni un forum. Il s’agit d’échanges personnels, mais sécuritaires. Tous les mentors sont d’abord rencontrés par les agents responsables du service avant d’être mis à la disposition des jeunes», assure Mme Lefebvre.

Métiers en demande

Depuis quelques années, les étudiants s’intéressent de plus en plus au secteur de la formation professionnelle. Par contre, le nombre de mentors disponibles ne suffit pas à la demande. De plus, le nombre d’élèves par mentor est limité à quatre, afin de favoriser des échanges de qualité.

«Il est plus difficile pour nous de recruter des électriciens, des mécaniciens ou des menuisiers, par exemple. L’accès aux chantiers est généralement interdit ou les gens n’ont tout simplement pas de courriel», explique l’agente de développement.

Tous les mentors assument leur tâche bénévolement. «L’organisme fonctionne parce qu’on a des bénévoles qui aiment leur travail et qui sont convaincus du bien-fondé de l’encadrement des jeunes. Le mentorat est bien différent du conseil d’orientation», termine Mme Lefebvre.

Pour de plus amples informations ou pour devenir mentor, consultez le www.academos.qc.ca.

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