De futurs travailleurs sociaux s’attaquent à ces fléaux

Par Guillaume Jacob
Les infections transmises sexuellement et par le sang ainsi que la consommation de drogues de synthèse sont deux phénomènes préoccupants qui touchent la jeune génération. Des étudiants de deuxième année en technique de travail social du cégep de Trois-Rivières s’y attaquent.
«Depuis le début des années 2000, le nombre de cas d’infections transmises sexuellement ou par le sang (ITSS) ne cesse de croître, souligne David Richard, étudiant en technique de travail social. Les jeunes de 15 à 24 ans sont les plus touchés.»
M. Richard et une poignée de confrères et consœurs animeront deux ateliers de sensibilisation aux ITSS et aux méthodes de contraception dans les maisons de jeunes de Louiseville et Sainte-Gertrude.
«Depuis l’abandon des cours d’éducation sexuelle structurés dans les écoles secondaires, beaucoup de mythes demeurent chez les jeunes», remarque l’étudiant.
Beaucoup de jeunes ignorent que certaines ITSS sont asymptomatiques et négligent de passer des tests de dépistage, indique-t-il. Aussi, bon nombre de jeunes gens connaîtraient mal tout l’éventail de moyens contraceptifs qui s’offre à eux.
Drogues de synthèse
Un autre groupe d’étudiants en technique de travail social se penchera à la question des drogues de synthèse.
«Depuis quelques années, on note une recrudescence de la consommation d’amphétamines, de méthamphétamines et de GHB, entre autres», observe Marie-Hélène Vézina, porte-parole de ce groupe d’étudiants.
Ce groupe organisera des ateliers de sensibilisation à l’intention des élèves du Séminaire de Trois-Rivières.
«Beaucoup de jeunes connaissent mal les effets à long terme de ces drogues sur la santé», indique Mme Vézina. Les élèves seront aussi appelés à monter sur scène pour simuler les psychoses que peut entraîner la consommation de ce type de stupéfiant.