Des poursuites en vu

Par Nicolas Ducharme
La tuile qui s’est abattue sur les dirigeants du Complexe sportif Alphonse-Desjardins n’est pas la première. La Commission scolaire du Chemin-du-Roy avait déjà entamé un recours en justice contre plusieurs firmes.
Cette première requête en instance avait été présentée en octobre 2011 à la suite d’anomalies observées depuis décembre 2007.
« Ce sont des problèmes de réfrigération de glace. De plus, nous avons un problème de corrosion des systèmes d’eau domestique. Les suivis sont faits et ça n’a aucun lien avec l’eau potable, mais il y a un problème de corrosion dans certaines tuyauteries », a expliqué le directeur adjoint du CSAD, Michel Montambault.
Les procureurs ont donc accepté d’amender cette procédure afin d’y ajouter les problèmes de pyrrhotite. Le rapport d’examen effectué par un géologue en décembre a aussi été déposé au procureur.
Les firmes poursuivies sont Construction Gagné et fils, VFP, Genivar et l’architecte Michel Pellerin dans le cas de l’ensemble du pavillon de l’aréna ainsi que les gymnases.
« Deux petites phases ont aussi été réalisées en 2004, soit l’agrandissement des terrains de tennis, où il semble y avoir de la pyrrhotite. L’entrepreneur de l’époque était Construction G. Therrien », ajoute M. Montambault.
Construction Jean-Guy Rheault devra aussi se défendre quant à la construction de la salle de musculation, réalisée en 2005.
Ces deux poursuites se dérouleront en parallèle du premier procès dont la requête avait été déposée en 2011.
Le recours en justice de la Commission scolaire ne peut être inclus dans le méga-procès lié à la pyrrhotite qui s’est amorcé le 14 novembre 2012, puisque les déformations n’avaient pas encore été observées.