Deux fois à la télé en cinq mois

Par Claudia Berthiaume
Elles sont 20 collègues de travail. Depuis trois ans, elles achètent 20 billets de La Poule aux œufs d’or chaque semaine, qu’elles grattent ensemble à leur pause du lundi matin. L’Écho a rencontré la moitié du groupe.
« J’avais commencé à acheter des billets pour le fun. Les filles ont embarqué et c’est devenu une habitude », raconte Danielle Grenier.
Le groupe de travailleuses de l’usine Aspasie, à Saint-Barnabé-Nord, s’est rendu deux fois à la télévision, mais il y aurait pu y avoir une troisième occasion. « Nous avons gratté trois “tirages”. On était dans la banque de réserve. Chaque mercredi, on attendait l’appel, mais la saison s’est terminée sans que notre numéro ne soit tiré », explique Annie Marcouiller.
Passer à la télé
Leur premier passage à l’émission animée par Guy Mongrain s’est fait le 28 décembre 2011. Elles ont gagné 5000 $. Quatre mois plus tard, le groupe reprenait l’autobus, direction Montréal, pour revenir cette fois avec 13 000 $.
« C’est très stressant, mais c’est une expérience super, se souvient Mme Marcouiller, qui a représenté ses collègues. Guy Mongrain est un homme en or. »
Le groupe s’était réuni avant l’émission pour choisir un numéro d’œuf. « Nous avions essayé de nous préparer, mais rien ne s’est passé comme on l’avait prévu. Si c’était à refaire, on irait au feeling », continue la représentante.
Pour le plaisir
Les 20 adeptes de loterie n’ont toutefois pas de superstition particulière. Les billets sont achetés à différents endroits. Les lots instantanés sont réinvestis chaque semaine. « Par contre, les deux billets gagnants ont été grattés par la même personne, c’est un drôle de hasard », souligne Anny Lemay.
Le but premier de ce groupe de loteries – les 20 amies achètent aussi des billets de Lotto Max – demeure le plaisir. « On fait ça pour le fun, parce qu’on aime gratter. On vit d’espoir », concluent les travailleuses.