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La réfection suspendue au temps des libéraux

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12 mars 2013
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Par Agence QMI
BÉCANCOUR - 

Alors que les libéraux se sont farouchement opposés au gouvernement péquiste quant à la fermeture de Gentilly-2, des informations d’Énergie atomique du Canada Limitée (EACL) démontrent qu’Hydro-Québec a condamné la centrale nucléaire lorsque le Parti libéral du Québec (PLQ) était encore au pouvoir.

 

Selon «Le Devoir», en mai 2012, la société d’État a avisé EACL, chargée de mener à terme les travaux de la centrale, qu’elle suspendait les travaux de réfection. Deux jours plus tard, Hydro aurait encaissé un cautionnement d’exécution, ce qui signait la fin définitive de l’entente entre les deux parties.

En effet, un paragraphe dans le rapport financier 2011-2012 d’EACL indique que «le 14 mai 2012, EACL a reçu un avis d’un client lui intimant d’interrompre les travaux effectués dans le cadre d’un de ses projets de prolongation de la vie utile».

Une poursuite d’EACL déposée contre Hydro-Québec en octobre dernier confirme cette information, a aussi révélé «Le Devoir».

Dans un document déposé à la Cour supérieure du Québec, on peut effectivement lire que «le 14 mai 2012, Hydro-Québec a envoyé un avis de défaut à EACL, l’avisant que les travaux étaient suspendus en vertu de l’entente des travaux de retubage et qu’Hydro-Québec allait encaisser la lettre de crédit de 75 millions émise par la Banque de Montréal comme garantie de performance.»

Selon le quotidien, Hydro-Québec avait fait parvenir, deux semaines plus tôt, une lettre à EACL pour procéder à un «ralentissement immédiat» des travaux en raison «d’incertitudes liées au projet».

Les libéraux dans le coup

Ces informations viennent contredire les affirmations du PLQ en campagne électorale, l’été dernier. Les libéraux avaient en effet promis la réfection de la centrale nucléaire. Après les élections, ils avaient aussi exigé que le gouvernement péquiste renonce à la fermeture.

Pourtant, il semble improbable que les libéraux n’aient pas été mis au courant de la suspension des travaux, puisqu’un sous-ministre aux Ressources naturelles siège au conseil d’administration d’Hydro-Québec, pouvant ainsi partager toute l’information au ministre libéral d’alors, Clément Gignac.

En commission parlementaire sur la fermeture de Gentilly-2, en janvier, le PDG d’Hydro-Québec, Thierry Vandal avait aussi confirmé que la société d’État tenait informé le gouvernement du dossier de la centrale.

Il n’avait cependant jamais mentionné la suspension des travaux.

 

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