Le Grand défi Pierre Lavoie au Cégep de Trois-Rivières

Par Nicolas Ducharme
Le Cégep de Trois-Rivières sera l’un des quatre collèges québécois à faire partie d’un projet pilote visant à implanter le Grand défi Pierre Lavoie chez les jeunes adultes.
Le défi consistera à faire courir 30 étudiants pendant 50 heures, jour et nuit, sur une distance de 500 km. Les étudiants pourront s’exécuter en duo ou encore en alternance, à raison de 1 ou 2 km à la fois. Les athlètes en herbe parcourront donc l’équivalent d’un marathon, soit 42 km.
Afin de garantir une fin grandiose, c’est au Stade olympique que les cégépiens termineront leur course, rejoignant par le fait même les 2500 coureurs d’âge secondaire et les cyclistes qui auront pris part à une épreuve de 1000 km.
Selon la directrice adjointe aux études et initiatrice du projet, Lucie Hamel, le Grand défi Pierre Lavoie cadre avec la mission du cégep, qui s’engage à faire la promotion de l’activité physique.
« Nous nous associons au défi Pierre Lavoie avec la conviction que cet engagement au dépassement aura un impact positif sur les habitudes de vie de nos étudiants, sur leur persévérance, sur leur confiance en eux et, conséquemment, leur réussite éducative. »
Une participation inattendue
Faisant preuve de prudence, les organisateurs espéraient qu’une trentaine d’étudiants acceptent de participer à l’aventure. La réponse a de loin excédé les attentes
« Plus de 150 jeunes se sont présentés à la première rencontre. Encore mieux, 141 de ces jeunes ont payé leur inscription et rempli la fiche d’engagement. C’est vraiment au-delà de nos espérances », raconte l’une des organisatrices, l’enseignante Geneviève Lacasse.
Les étudiants sont déjà au travail. Ils ont amorcé le 26 février un entraînement personnalisé de 15 semaines.
Seulement 30 étudiants pourront prendre part au défi en juin, mais on espère que les autres profiteront de l’entraînement pour développer de bonnes habitudes de vie. Ils recevront le soutien de 38 employés du collège.
« C’est là que l’activité prend tout son sens. Qu’ils prennent part ou non au défi en juin, les participants seront gagnants puisqu’ils auront bougé trois fois par semaine pendant 15 semaines », conclut Geneviève Lacasse, qui rappelle que 75 % de ces jeunes sont sédentaires.